LE NOUVEAU CARNAVAL

      Le Carnaval resurgit en 1978: Des étudiants et des commerçants ravivent son étincelle. Venise, plus que toute autre ville au monde, est digne de lui servir de cadre. Le feu reprend.

        En 1980 le Carnaval redevient une institution. Pendant la quinzaine de jours précédant le mercredi des cendres, il attire une foule de plus en plus cosmopolite. On y admire les costumes tous plus extravagants les uns que les autres; on y est tenté par une multitude de spectacles, de soirées...

        Aux initiatives officielles de la Biennale d'Art et des théâtres s'ajoutent celles d'associations diverses: toutes concourent à notre plaisir.

        Si les Vénitiens boudent quelque peu une fête sacrifiée, selon eux, sur l'autel de la  rentabilité, le touriste, lui, y retrouve le plaisir enfantin de la parade, le tourbillon d'une foule gorgée de sensations, le charme de l'équivoque. S'il admire les costumes qui s'offrent à sa vue, il se prend, lui aussi, à se déguiser. Poétique, clinquant, mystérieux, exotique... le déguisement lui permet d'exprimer une facette de lui-même que nulle part ailleurs il n'oserait afficher...

        Admirer, être admiré, telle est la rêverie à laquelle le carnaval nous convie, la rêverie des êtres humains réunis par le plaisir. La Venise d'aujourd'hui comble les passionnés d'art et de culture, les amants "magnifiques" et ceux pour qui le Carnaval est à jamais la fête par excellence.

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