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Gaudì voulut créer une "cité jardin",
contenant 60 résidences, mais ce projet se révéla
un véritable échec, puisque seulement deux pavillons furent
construits.
Grâce à cet échec, celui-ci se convertit,
plusieurs années après, en un parc public.
Ce fut un véritable défi pour Gaudì
d'exploiter ce terrain rocailleux, aride et escarpé. Il refusa d'aplanir
les irrégularités du sol et soumis son architecture aux injonctions
du paysage.
Deux pavillons encadrent l'entrée principale du
parc. Celui de droite devait être destiné à abriter
la conciergerie tandis que celui de gauche devait abriter une salle d'attente
et de réunion pour les visiteurs.
Comme toujours, le toit tout en céramique a été
l'objet de soins particuliers. La tourelle avec son décor de damiers
bleu et blanc, |
symbolisant le ciel et la terre, paraît surgir
des contes de fée.
Plus haut, un dragon aux écailles multicolores,
garde les lieux. Il représente un python, gardien des eaux souterraines.
En haut de l'escalier, on accède à un espace
couvert, soutenu par 84 colonnes doriques, dont les voûtes sont décorées
de splendides médaillons. |
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En réalité, ce "temple" sert de support
à la partie centrale du parc, une grande place, appelée le
"théatre grec". Celle-ci est bordée par un immense banc ondulant,
dont les dossiers des sièges furent modelés à partir
de corps humains. Celui-ci est décoré de débris de
céramique et de mosaïque .
Pour y accéder, des chemins longent la construction.
Gaudì a utilisé les accidents du relief
pour imaginer ces viaducs et creuser des parcours dans le rocher. Ce sont
des évocations de grottes. |
Tu peux, par la même occasion, partir en randonnée
dans le reste du parc qui se trouve sur une petite colline. Tu pourras
depuis le sommet contempler une vue de toute la ville. |
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