Dans un régime alimentaire équilibré, la bière
est excellente pour la santé. On a longtemps associé «
bière » à « grosses bedaines » et ainsi
conclu que la bière fait prendre du poids. La relation entre la
consommation de bière et le poids est réelle en ce sens que
la bière accroît l'appétit. Il faut plutôt surveiller
ce que l'on mange. Il y a plus de calories ( et de gras ) dans un petit
sac de croustilles
( env. 300/50 g ), dans la petite poignée d'arachides ( env.
250 ) ou dans les quelques petits cubes de fromage ( env. 300 ) que dans
une bouteille normale de bière ( env. 150 ) . La consommation modérée
de bière doit être considérée comme bénéfique
pour la santé.
Les résultats de plusieurs recherches démontrent que les
buveurs modérés de bière vivent plus longtemps
que les abstinents et... les alcooliques. Selon une étude du docteur
David Williams de l'Université du Pays de Galles, la bière
aide à lubrifier la circulation sanguine, ce qui contribue à
diminuer les risques de caillots dans les artères coronariennes.
D'après ce dernier, l'alcool « huile » la circulation
en augmentant le taux des lipoprotéines de haute densité,
mieux connues sous le nom de « bon cholestérol ». Il
abaisse également le taux de fibrinogènes, ces petites particules
du sang qui contribuent au mécanisme de blocage des artères.
L'alcool semble finalement diminuer l'adhérence des plaquettes sanguines
entre elles. Il ne faut pas sous-estimer non plus l'effet de relaxation
de la consommation de petites quantités d'alcool sur l'esprit et
le stress. La bière
constitue également la boisson alcoolisée la plus nutritive
en termes de valeur alimentaire.
Hydrates de carbone
Source: Ales, lagers et lambics: la Bière, par Mario D'Eer
Quelques opinions scientifiques
International Journal of Epidemiology, International Epidemiological
Association ; 1999, Vol.28, n°6, 1066-1072
Cette enquête réalisée en Allemagne confirme la
relation entre consommation d'alcool et facteurs de risques cardiovasculaires
ainsi qu'avec les indicateurs d'hépatopathie. L'effet bénéfique
d'une consommation faible et modérée sur la mortalité
cardiovasculaire peut être expliquée en partie par l'augmentation
de la concentration de cholestérol HDL. (Note Ireb).
http://www.google.com/search?q=cache:www.ireb.com/develop/epid_fr.htm+biere%2Bprevention%2Bsante&hl=fr
Hirvonen T., Pietinen P., Virtanen M., Albanes D. et Virtamo J.
Nutrient intake and use of beverages and the risk of kidney stones
among male smokers
http://www.google.com/search?q=cache:www.ireb.com/develop/epid_fr.htm+biere%2Bprevention%2Bsante&hl=fr
Cette étude de cohorte finlandaise réalisée auprès
de 27000 hommes fumeurs âgés de 50 à 69 ans, montre
que la consommation de bière (1 bouteille de 33 cl par jour) réduirait
de 40% le risque de calculs rénaux. Le magnésium réduirait
également le risque, les fibres alimentaires l'augmenteraient. (Note
Ireb).
Does social integration confound the relation between alcohol consumption
and mortality in the Multiple Risk Factor Intervention Trial (MRFIT)?
Journal of Studies on Alcohol, Rutgers Center of Alcohol Studies, USA
; 1999, Vol.60, n°6, 740-745
Mots-Clefs : ETUDE DE FRAMINGHAM / INSERTION SOCIALE / CONSOMMATION
/ MORTALITE /
EFFET PROTECTEUR
Ce programme (MRFIT, Multiple Risk Factor Intervention Trial) avait
pour but de démontrer qu'une bonne insertion sociale aurait un effet
protecteur dans la relation consommation d'alcool et mortalité:
les
buveurs modérés sont mieux intégrés
socialement que les abstinents et les buveurs excessifs.
Cependant, ce modèle n'a pas réussi à le prouver puisque
les risques relatifs de mortalité quelque
soit la fréquence de consommation n'apparaissent pas
affectés par les variables d'insertion sociale. (Note Ireb).
Si tu bois régulièrement de l'alcool,
tu prends le risque d'en devenir psychiquement et/ou physiquement dépendant.