le
didgeridoo est un mode d'expression du peuple aborigène d'Australie.
Cet instrument rythmique à vent produit, lors du jeu par la vibration
des lèvres, des sons et une rythmique continus étranges et
envoûtants.
Le joueur utilise une technique
parfois difficile à maîtriser; la respiration circulaire,
qui consiste à inspirer par le nez pendant que l'on propulse l'air
buccal dans l'instrument, pour finalement reprendre l'expiration pulmonaire.
Le vrai didgeridoo traditionnel
est en bois d'eucalyptus. L'intérieur du tronc de l'arbre, qui donnera
naissance à l'instrument, est vidé par des termites en recherche
de matériaux pour la construction de leur termitière. L'arbre
est donc vidé vivant, de manière parfaitement naturelle,
et peut souvent continuer sa croissance, la sève ne circulant que
dans l'anneau extérieur (vivant) du tronc.
La recherche de l'instrument se
fait dans des zones précises et connues de l'artiste. Lors de longues
marches, des dizaines d'arbres sont "tapés" ou sondés. Pour
un connaisseur respectueux, seule une proportion d'environ 1 arbre sur
50 offrira une résonance correcte. L'arbre est alors abattu, et
la longueur choisie. La section est vidée des déchets et
écorcée. L'embouchure est façonnée à
même le bois et recouverte de cire d'abeille pour que le contact,
entre l'instrument et la bouche du musicien, soit plus confortable.
Cette longue sélection qui
peut se faire uniquement en Australie, seul pays possédant les bonnes
variétés d'eucalyptus, explique le prix très élevé
des instruments que l'on trouve sur le marché européen (il
faut compter entre 300 et 800 francs pour de bons instruments).
C'est pourquoi d'autres matériaux
et d'autres procédés de fabrication sont aussi utilisés.
On trouve couramment des didgeridoo en bambou ,en cerisier... Ces instruments
peuvent avoir des sonorités convenables, ils sont cependant plutôt
destinés aux débutants.
Si cette petite introduction vous
à donné envie d'en savoir plus sur cet instrument, cliquez
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