Biographie
Le surréalisme Dali, surréaliste |
Nous contacter...
|
Dali et Gala
Le manifeste mystique Pour plus d'infos... |
Dès l’enfance, Dali
a souffert d’obsessions et de frayeurs, et sa méthode “paranoïaque-critique”
est d’origine freudienne.
On sait ce qu’est la maladie appelée paranoïa. Elle consiste, chez le sujet qui en est atteint, en un délire d’interprétation du monde, et de son moi auquel il donne une importance exagérée. Mais ce qui distingue cette maladie des autres délires, c’est une systématisation parfaite et cohérente, l’obtention d’un état de toute-puissance qui le conduit d’ailleurs souvent à la mégalomanie ou au délire de persécution. |
Banlieue de la ville paranoïaque-critique : après.midi sur la lisière de l'histoire européenne, 1936 |
Le grand paranoïaque, 1936 |
Elle a naturellement une multitude
de formes cohérentes à partir
de leur point de départ, et s’accompagne d’hallucinations, d’interprétations délirantes des phénomènes réels, venant à chaque instant la renforcer. Le paranoïaque a une santé normale, il ne possède aucun trouble organique, et cependant il vit et agit dans un monde étranger. Loin de se soumettre à ce monde comme la plupart des gens “normaux”, il le domine au contraire, il le façonne par son désir. Mais que sera la paranoïa-critique ? Selon Dali, c’est "une méthode spontanée de connaissance irrationnelle basée sur l’objectivation critique et systématique des associations et interprétations délirantes". Où et comment s’exerce cette activité
?
|
“Profession
: génie.”
Telle est la manière dont la presse
paraphrasa l’opinion de Dali sur lui-même, qui déclara que
son génie reposait sur sa “méthode paranoïaque-critique”,
qui, grâce à la peinture, permet de contrôler la folie
(hallucinations, obsessions, visions) par le passage de la frontière
entre le réel et l’imaginaire.
“La seule différence entre moi et un fou est que, moi, je ne suis pas fou.”
|
|
Biographie
Le surréalisme Le manifeste mystique |
Nous contacter... | Dali et Gala
Dali, surréaliste Pour plus d'infos... |