Les déplacements sur neige au moyen d’un équipement quelconque sont très anciens. Les historiens grecs font mention de peaux, de patins et de chaussures utilisés à cette fin, et des références de même nature sont présentes dans les mythes scandinaves.  
Dans les années 1880 et 1890, le ski se développa progressivement dans d’autres pays d’Europe, en grande partie grâce à l’ouvrage de l’explorateur norvégien Fridtjof Nansen retraçant son voyage à ski à travers le Groenland en 1888. 
Le premier club suisse fut fondé en 1893 et le début du XXe siècle fut marqué par l’âge d’or du ski dans les Alpes. 
La Première Guerre mondiale donna une impulsion au développement du ski grâce à la création de nouvelles troupes de soldats spécialement entraînés qui en firent connaître les techniques. La Fédération Internationale de Ski, dont le siège se trouve à Stockholm, et la Fédération française de ski furent créées en 1924 et, la même année, les premiers jeux Olympiques d’hiver eurent lieu à Chamonix. 
Aujourd’hui, les compétitions de ski touchent un public plus large grâce à la télévision qui permet aux spectateurs de suivre les courses organisées dans des lieux isolés disposant de capacités d’accueil limitées. 
 

L’équipement de base, bien que variable, est pratiquement identique pour toutes les disciplines de ski. Les skis sont de longues planches en bois, en métal ou en matériau synthétique, pouvant être fixées à une chaussure spécialement conçue à cet effet!; la semelle du ski est une surface dure et particulièrement résistante, qu’il convient d’entretenir avec du fart, et qui permet d’atteindre une vitesse élevée sur neige damée. La longueur des skis dépend de la taille du skieur!; ils peuvent mesurer jusqu’à 2 m. Leur largeur varie également!; ils mesurent entre 7 et 10 cm à l’avant, sont légèrement plus étroits au milieu et s’élargissent de nouveau à l’arrière!; l’extrémité avant est recourbée vers le haut. 

Il existe quatre épreuves de ski alpin selon le type et la longueur du parcours. 
Descente 
Dans l’épreuve de descente, il s’agit, comme son nom l’indique, de descendre une pente abrupte le plus rapidement possible et presque en ligne droite!; cela nécessite de l’équilibre et une bonne coordination des bras et des jambes, car la vitesse du skieur dépasse parfois 120 km/h. Le dénivelé est d’environ 800 m pour les hommes et de 500 m pour les dames. 

Slalom spécial 
Le slalom, «!chemin en pente!» en norvégien, est une épreuve de descente au cours de laquelle les skieurs doivent effectuer plusieurs virages. La longueur moyenne d’une piste de slalom spécial est d’environ 530 m, avec une dénivellation de 140 à 200 m. Le skieur doit franchir de 50 à 75 portes. L’épreuve de slalom spécial se dispute en deux manches!. 

Slalom géant 
Le slalom géant s’est principalement développé dans les compétitions internationales depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Il se distingue du slalom spécial principalement par la longueur du parcours, qui mesure généralement 1 600 m avec une dénivellation de 300 à 400 m , et par un nombre de portes inférieur (environ 40). 

Supergéant 
Le supergéant combine descente et slalom géant et a été introduit dans les compétitions internationales en 1983.  Le dénivellé peut dépasser 600 m. 
 

Les stations nécessitent une infrastructure importante (remontées mécaniques, télésièges, télécabines, téléphériques), font appel à des canons à neige lorsque l’enneigement n’est pas suffisant, et emploient, outre des permanents, de nombreux saisonniers qui peuvent travailler parallèlement l’été en bord de mer. 
 

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