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Le terme "autisme" a été
créé en 1906 par Eugen Bleuler, un psychiatre suisse,
pour désigner une pathologie infantile qu'il considère comme
une manifestation de la schizophrénie.
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Plus tard, en 1942, en pathologie de
l'enfant, Léo Kanner remet en cause cette opinion, en introduisant
le terme d'autisme infantile précoce,qui n'aurait rien avoir avec
la schizophrénie. Depuis cette date, l'autisme a fait l'objet de
nombreuses études portant sur la psychopathologie,mais aussi sur
les approches étiologiques et les choix thérapeutiques. Les
observations de Kanner ont permis de mettre l'accent sur le trouble fondamental
de l'autisme, qui est l'incapacité à établir et développer
des relations interpersonnelles normales. Et ceci, permis aussi de postuler
sur le fait qu'il existe d'autres formes de constructions du monde chez
l'autiste qui seraient radicalement différentes de la notre et qui
nous échappent.
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Actuellement, il semblerait,
qu'on ait aucun élément sûr quant à l'étiologie
du syndrome, on s'oriente plutôt vers la notion de plurifactorialité.
De la génétique à l'élaboration d'une approche
psychodynamique en passant par la dimension éducative, tout doit
être mis en place de manière cohérente, en accord avec
les intervenants. L'autisme est une maladie mentale, actuellement reconnue
comme telle par l'O.M.S.,
mais c'est aussi un handicap majeur qui implique des mesures socio-éducatives
appropriées.
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