Plongez
dans la culture parisienne !
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Un peu de littérature...
C’est de Paris que partent les grands courants d’idées, les créations littéraires et artistiques, les mouvements de contestation...
Le rayonnement intellectuel de Paris ne cessera pas de grandir:
· les rois se sont tout d’abord
entourés de penseurs, d’écrivains, de scientifiques, d’artistes.
· ensuite, l’esprit français
s’est exporté au XVIIIe siècle. En effet, les idées
de Rousseau et de Voltaire ont fait le tour de l’Europe, les cours étrangères
ont cherché à imiter Versailles et les salons parisiens pratiquaient
durant cette période l’humour et l’intelligence.
· LeXIXe siècle a prodiut
des monstres sacrés:Balzac, Flaubert, Camus, qui, par leurs romans,
ont immortalisé la société parisienne.
· Quant au XXe siècle, il vit à jamais dans les pages de Proust...
Pour
vous imprégner de l’atmosphère de ces siècles passés,
voici quelques livres à dévorer absolument...
· Balzac, H. (1996), La Peau
de Chagrin, Editions Gallimard (Folio).
· Camus,
· Flaubert,G. (1995), Madame
Bovary, Editions Gallimard (Folio).
· Proust, M. (1995), Du Côté
de chez Swann, A la Recherche du Temps Perdu I, Editions Gallimard (Folio).
· Rousseau, J.J. (1995), Les
Rêveries du promeneur solitaire, Editions Gallimard (Folio).
· Voltaire (1994), Candide,
Edition: Classiques Bordas.
Si
vous avez envie, aujourd’ hui, de découvrir les lieux secrets de
ces artistes...
Allez donc dans les rues de la rive
gauche qui sont pleines de souvenirs:
· Balzac, au 17 de la rue Visconti, c’était lancé dans l’imprimerie et l’édition avant d’écrire lui-même.
· Au 24 de la rue Visconti (dans la même rue que Balzac!), Racine passa les dernières années de sa vie.
· Le nom d’Oscar Wilde est lié à jamais à celui de l’Hôtel, rue des Beaux-Arts.
· L’abbé Prévost, auteur de Manon Lescaut, vécut au 12, rue Saint-Séverin.
· Alphonse Daudet a passé une partie de sa vie au 7, rue de Tournon.
· Pascal a écrit Les Pensées au 54, rue Monsieur-le-Prince.
· Verlaine a habité dans
la rue de la Harpe.
Un
peu de peinture...
![]() Métamorphose de Narcisse (1937) |
Dali, Salvador(1904-1989
)
Il était un créateur d’une
très forte personnalité. Ses armes principales étaient
le sens de l’humour et de la provocation, soutenu par un très grand
talent de dessinateur. Il est l’un des peintre majeur du XXe siècle,
avec Picasso et Matisse. Tout au long de sa vie Dali s’est efforcé
de devenir Dali, c’est -à-dire un génie. Il l’a dit lui-même:
« si tu joues au génie, tu le deviens ! ». Il a jonglé
avec l’Impressionnisme, le Pointillisme, le Cubisme, le Fauvisme, le Futurisme,...en
bref, tous les « ismes » à la mode. La découverte
du surréalisme lui fait inventer sa fameuse méthode paranoïaque-critique,
dérivée des théories de Freud, qui consiste à
utiliser les souvenirs enfouis dans la mémoire de l’inconscient
pour les concrétiser sous forme d’énigmes picturales toujours
plus délirantes.
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![]() Constellation |
Miro,Juan
(1893-1983 )
C’est un artiste à vrai dire
inclassable: d’abord réaliste, puis expressionniste, il adhéra
plus ou moins au surréalisme, sans pour autant s’enfermer dans ce
mouvement. Miro a été toute sa vie été
engagé dans une recherche très personnelle, où se
manifeste un style à l’état pur, la « marque »
d’un créateur exceptionnel, travaillant sous le signe de l’enfance
et de la magie. Signalons entre autres son tableau « Carnaval
de l’Arlequin », où l’influence de Kandinsky et de Arp est
très visible. Peu de peintres ont atteint une telle liberté,
une telle inteligence dans leur art. Dans l’univers de Miro, l’onirisme
et l’humour sont à chaque instant présents, pour le plus
grand plaisir de la sensibilité et de l’imagination.
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![]() ![]() |
Modigliani, Amadeo (1884-1920)
Cet expressionniste est l’un des plus
grands peintres de notre siècle. Italien passionné et sombre,
angoissé, perpétuellement inquiet, Modigliani s’est fait
le chantre de la sensibilité et de la femme. Il travailla presque
exclusivement en solitaire et resta inconnu de son vivant, malgré
quelques solides amitiés dans le milieu des peintres. Ce qui préoccupait
Modigliani, C’était l’effet plastique de la ligne, son relief. Il
était sensible avant tout au rythme, à la poésie des
lignes, à la sensualité et au charme indéfinissable
des corps de femme qu’il peignait, toujours obsédé par le
même personnage énigmatique qui semble servir de modèle
unique à tous les portraits qu’il réalisa.
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![]() Portrait de Max Jacob (1907) |
Picasso,
Pablo (1881-1973)
Avant sa période cubiste, Pablo
Picasso, avait produit des oeuvres ayant un caractère à la
fois réaliste et expressionniste, dans une tradition héritée
du XIXe siècle; on regroupe les toiles peintes entre 1901 et 1906
sous les vocables de « période bleue » et de «
période rose ».
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