Voilà le point de vue des ennemis
jurés des Ztarikikiki à propos de leurs personnalités.
Les psychologues se sont permis de faire un dictionnaire (nommé
DSM-IV) recensant ce qu'ils appellent des pathologies mais qui sont pour
les Ztarikikiki l'essence même de leur être. Cet aperçu
vous permettra d'avoir une idée de la personnalité des Ztarikikiki
, même si évidemment ces critères sont bien trop rigides
pour décrire toute la complexité et la richesse de leurs
mondes intérieurs.
I. Schizophrénie | II. Trouble obsessionnel-compulsif |
III. Hyperactivité | IV. Trouble de l'humeur-dépression |
V. Trouble dissociatif de l'identité | V.Troubles de l'alimentation |
I. Schizophrénie : | Halluciki |
Symptômes principaux:
1. Hallucinations :
perceptions qui n'ont aucune base
dans la réalité externe, mais qui sont néanmoins perçues
comme provenant d'une source externe.
les hallucinations auditives (sous
forme de voix) sont les plus fréquentes, mais d'autres sens
peuvent être impliqués (vision,
odorat, goût, etc.) ; la personne peut entendre des voix
discutant avec elle ou faisant des commentaires
sur ses pensées ou ses actions (souvent avec
un caractère désobligeant
ou injurieux).
l'installation soudaine d'hallucinations
est souvent associée à une peur et une anxiété
importantes, bien que parfois les patients
considèrent que ces voix peuvent les aider ou les
réconforter (ainsi, certains patients
conversent avec elles, ou les rappellent).
2. Délires, illusions :
croyances erronées et invariables,
non partagées par d'autres personnes de même niveau
culturel et scolaire.
les délires de persécution
sont fréquents (exemple : des patients affirmant qu'ils sont
poursuivis par des agents secrets d'un pays
étranger).
les délires de grandeur ou
de puissance, parfois avec un contenu religieux, sont également
fréquents (souvent avec un thème
pseudophilosophique) ; exemples : intérêt pour une
rééducation du peuple, ou
l'établissement d'une gouvernement mondial.
quand la maladie est bien établie,
on peut observer un réseau complexe d'idées délirantes.
3. Phénomènes de passivité
:
la personne croit que ses pensées
ou actions sont initiées, non pas par elle, mais par une cause
externe (mauvaise, malfaisante).
certains patients sont capables d'exercer
un certains degré de contrôle sur ces impulsions ;
d'autres s'y conforment, mais affirment
que l'impulsion d'agir leur est étrangère.
habituellement, les patients développent
des interprétations délirantes de ces expériences
de
passivité, qui impliquent des forces
occultes, des émetteurs cachés, des extraterrestres.
4. Interférences avec la pensée
:
les patients ressentent qu'on interfère
avec leurs pensées, ce qu'ils attribuent de nouveau à
une force externe.
insertion de pensées : sensation
que des idées ou pensées sont implantées dans leur
esprit.
retrait de pensées : sensation
que des pensées sont brusquement retirées, arrachées
de leur
esprit.
diffusion de pensées : sensation
que leurs pensées irradient de leur esprit et peuvent être
captées par d'autres personnes.
Diagnostic:
A. Au moins 2 des symptômes suivants:
(1) idées délirantes
(2) hallucinations
(3) discours déstructuré
(4) comportement déstructuré ou catatonique
(5) symptômes négatifs
B. Dysfonctionnement social ou occupationnel
C. Durée : au moins 6 mois.
D. Sont exclus les troubles schizoaffectifs et les troubles de l’humeur
E. Sont exclus les troubles dus à des substances ingérées ou des pathologies organiques
F. Sont exclus les troubles de développement (autisme, débilité..)
Types de schizophrénies:
295.30 SCHIZOPHRENIE PARANOIDE
295.10 SCHIZOPHRENIE DESORGANISEE
295.20 SCHIZOPHRENIE CATATONIQUE
295.90 SCHIZOPHRENIE INDIFFERENCIEE
295.60 SCHIZOPHRENIE RESIDUELLE
295.40 TROUBLE SCHIZOPHRENIFORME
On retrouve les critères A, D et E de la schizophrénie, mais l’épisode à duré au moins un mois mais moins de 6 mois.
Préciser : avec bon pronostic ou avec mauvais pronostic
II. Trouble obsessionnel-compulsif : | Obsiki |
Le trouble obsessionnel-compulsif se manifeste par la présence d’obsessions (idées, images ou impulsions qui s’imposent à la conscience de manière répétitive et incoercible et qui suscitent énormément d’anxiété), accompagnées ou non de compulsions (acte répétitif qu’accomplit le sujet, réellement ou en pensée, pour réduire la tension intérieure engendrée par les obsessions). Les obsessions les plus fréquentes sont liées à la peur d’être contaminé, au doute et à des pensées troublantes d’ordre sexuel ou religieux. Le lavage des mains, les vérifications, les commandes d’articles et les opérations arithmétiques font partie des compulsions les plus courantes. En outre, on ne diagnostiquera un TOC que si les obsessions ou les compulsions sont accaparantes ou occasionnent un profond désarroi.
Caractéristiques diagnostiques essentielles du trouble obsessionnel-compulsif (DSM IV)
1. Présence d’obsessions ou de compulsions
récurrentes, suffisamment sévères pour
entraîner une perturbation significative
de la vie de la personne (c’est-à-dire elles
prennent plus d’une heure par jour) ou un
sentiment marqué de souffrance.
2. A un certain moment de l’évolution
du trouble, la personne a reconnu que les obsessions
ou les compulsions étaient excessives
ou déraisonnables.
3. Si un autre trouble de l’Axe 1 est présent,
le contenu des obsessions ou des compulsions
n’est pas limité à ce trouble
(par exemple, être préoccupé par son aspect physique
dans
la « Peur d’une dysmorphie corporelle
».
4. La perturbation n’est pas due aux effets
physiologiques directs d’une substance ou à
une affection médicale généralisée.
Obsessions
1. idées, pensées, impulsions,
images persistantes qui sont vécues comme intrusives et
inappropriées et qui entraînent
une anxiété ou une souffrance importante.
2. obsessions les plus communes :
- pensées répétées
de contamination (par exemple, être contaminé en serrant les
mains).
- des doutes répétés
(par exemple, avoir laissé une porte ouverte ou avoir blessé
quelqu’un dans un accident de la route).
- un besoin de mettre les choses dans un
ordre particulier (par exemple, une souffrance
intense quand les objets sont en désordre
ou asymétriques).
- des impulsions agressives ou horribles
(par exemple, blesser son enfant ou crier une
obscénité à l’église).
- des représentations sexuelles (par
exemple, une image pornographique récurrente).
3. les sujets ayant des obsessions tente
habituellement de les ignorer, de les supprimer, ou
des les neutraliser avec une autre pensée
ou action (c’est-à-dire une compulsion). Par
exemple, un sujet tourmenté par le
doute d’avoir bien éteint le four tente de neutraliser
ce doute en vérifiant de manière
répétée qu’il est bien éteint.
Compulsions
1. comportements répétitifs
(se laver les mains, ranger dans un certain ordre, vérifier) ou
des actes mentaux répétitifs
(prier, compter, répéter des mots de manière silencieuse)
dont le but est généralement
de réduire la souffrance ou l’anxiété qui accompagne
une
obsession.
2. compulsions fréquentes :
- lavage : par exemple, obsession de contamination
et se laver les mains (jusqu’à ce que la
peau soit à vif).
- vérification : par exemple, obsession
d’avoir laissé une porte ouverte (doute
pathologique) et vérifier la serrure
toutes les minutes.
- comptage : par exemple, pensées
blasphématoires non voulues et compter jusqu’à 10 en
arrière puis en avant cent fois pour
chaque pensée.
- rituels : actes effectués de façon
rigide ou stéréotypée, selon des règles élaborées
de
manière idiosyncrasique, sans être
capable d’indiquer pourquoi ils sont accomplis.
- exiger ou demander des réassurances.
- ranger selon un certain ordre.
III. Hyperactivité : | Agiki |
On peut
poser un diagnostic d'hyperactivité si:
A. Soit 1. ou 2. 1. Six (ou plus) des symptômes suivants d'inattention persistent depuis au moins 6 mois à un niveau inadapté et incompatible avec le niveau de développement:B. Des symptômes d'hyperactivité-impulsivité ou d'inattention responsables de la détérioration étaient présents avant l'âge de 7 ans. C. Des conséquences de ces symptômes sont présentes dans deux situations ou plus (p. ex.: à l'école, au travail et à la maison). D. I1 doit exister une détérioration clinique évidente dans le fonctionnement social, scolaire ou professionnel. E. Les symptômes ne doivent pas être secondaires à des troubles envahissants du développement, à une schizophrénie ou à d'autres troubles psychotiques et ne peuvent pas être expliqués par un autre trouble mental (trouble de l'humeur, anxiété, trouble dissociatif ou trouble de la personnalité).
|
IV. Troubles
de l'humeur:
La dépression : |
Tristiki |
A.Au moins cinq des symptômes suivants
doivent avoir été présents pendant une même
période d'une durée de deux semaines et avoir représenté
un changement par rapport au fonctionnement antérieur; au moins
un des symptômes est soit une humeur dépressive soit une perte
d'intérêt ou de plaisir.
1. Humeur dépressive présente
pendant pratiquement toute la journée, presque tous les jours, signalée
par le sujet ou observée par les autres. Éventuellement irritabilité
chez l'enfant et l'adolescent
2. Diminution marquée de l'intérêt
ou du plaisir pour toutes ou presque toutes les activités pratiquement
toutes la journée, presque tous les jours (signalée par le
sujet ou observée par les autres).
3. Perte ou gain de poids significatif en
l'absence de régime (p. ex. modification du poids corporel en un
mois excédant 5%), ou diminution ou augmentation de l'appétit
presque tous les jours.
Chez l'enfant, prendre en compte l'absence
de l'augmentation de poids attendue.
4. Insomnie ou hypersomnie presque tous
les jours.
5. Agitation ou ralentissement psychomoteur
presque tous les jours ( constaté par les autres, non limité
à un sentiment subjectif de fébrilité ou de ralentissement
intérieur).
6. Fatigue ou perte d'énergie presque
tous les jours.
7 Sentiment de dévalorisation ou
de culpabilité excessive ou inappropriée (qui peut être
délirante) presque tous les jours (pas seulement de se faire grief
ou se sentir coupable d'être malade).
8 Diminution de l'aptitude à penser
ou à se concentrer ou indécision presque tous les jours (signalée
par le sujet ou observée par les autres).
9. Pensées de mort récurrentes
(pas seulement une peur de mourir), idées suicidaires récurrentes
sans plan précis ou tentative de suicide ou plan précis pour
se suicider.
B. Les symptômes ne répondent pas aux critères d'Episode mixte.
C. Les symptômes induisent une souffrance
cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social,
professionnel ou dans d'autres domaines importants.
D. Les symptôme ne sont pas inputables
aux effets physiologiques directs d'une substance ( p. ex. une substance
donnant lieu à abus, un médicament) ou d'une affection médicale
générale (p. ex. hypothyroïdie).
E. Les symptômes ne sont pas mieux
expliqués par un Deuil, c.-à-d. après la mort d'un
être cher, les symptômes persistent pendant plus de deux mois
ou s'accompagnent d'une altération marquée du fonctionnement,
de préoccupations morbides de dévalorisation, d'idées
suicidaires, de symptômes psychotiques ou d'un ralentissement psychomoteur.
V.Trouble dissociatif de l'identité : | Multiki |
A. Présence de deux ou plusieurs identités ou << états de personnalité >> distinct )chacun ayant ses modalités constantes et particulières de perception, de pensée et de relation concernant l'environnement et soi-même.
B. Au moins deux de ces identités ou << états de personnalité >> prennent tour à tout le contrôle du comportement du sujet.
C. Incapacité à évoquer des souvenirs personnels importants, trop marquée pour s'expliquer par une simple << mauvaise mémoire >>.
D. La perturbation n'est pas due aux effets physiologiques directs d'une substance ( p. ex. les trous de mémoire ou le comportement chaotique au cours d'une intoxication alcoolique) ou s'une affection médicale générale ( p. ex. les crises comitiale partielles complexes).
VI.Trouble alimentaire : Pica | Retour à l'Alimentation |
Diagnostic
A. Ingestion répétée
de substances non nutritives pendant une période d'au moins 1 mois.
B. L'ingestion de
substances non nutritives ne correspond pas au niveau du développement.
C. Le comportement
ne représente pas une pratique culturellement admise.
D. Si le comportement
survient exclusivement au cours d'un autre trouble mental (p. ex., Retard
mental, Trouble envahissant du développement, Schizophrénie),
il est suffisamment sévère pour justifier un examen clinique.