LES TECHNIQUES DE L'HOMEOPATHIE



             Un  homéopathe questionnera longuement le malade sur la nature exacte de ses symptômes et prescrira selon le cas l’un des nombreux remèdes possibles. Il établit tout d’abord la liste de tous les symptômes et les classe par ordre hiérarchique. En tête, on retrouve les symptômes rares et caractéristiques, car plus le symptôme est inhabituel, plus il s’associe spécifiquement avec le potentiel réactionnel du remède. Au second niveau, on trouve les symptômes mentaux et émotionnels (tempérament du malade). Ce niveau est important, car il indique l’état de santé général et d’équilibre du patient. Puis, il y a la catégorie dite « générale » qui correspond aux symptomes développés par le malade dans son ensemble (fatigue, appétit…). Finalement, la quatrième catégorie dite « particulière » se rapporte aux symptômes liés à une partie spécifique du corps.

           Les symptômes sont les signes extérieurs du combat du corps contre la maladie. C’est pourquoi la première action d’un médicament sera d’aggraver la maladie et d’accentuer les symptômes pour, dans un second temps, améliorer l’ensemble de l’état du patient.

            Les remèdes homéopahtiques sont préparés à partir d’éléments végétaux, animaux, ou minéraux qu’on laisse macérer dans de l’alcool. On obtient ainsi des teintures mères. Ces teintures sont ensuite diluées dans de l’alcool dans la proportion de 1 pour 10 ou 1 pour 100. Les chimistes moléculaires pensent qu’au-delà d’une dilution de 1 pour 24, le médicament ne possède plus une quantité suffisante de substance active pour avoir un effet thérapeutique, ceci explique leur scepticisme envers l’homéopathie.
Or, après dilution, les teintures sont également dynamisées, vivement agitées. Ce procédé permet d’augmenter la puissance du médicament, ses effets thérapeutiques ; les homéopathes ont découvert que la plupart des dilutions élevées sont en fait bien plus efficaces que les basses.