FootNote
On peut formuler l'hypothèse, que la bonne marche relative du système Suisse peut être attribuée à la formation généraliste dans nos lycées et à l'immersion "pratique" de notre élite politique. Elle n'est pas un argument contre une plus grande professionnalisation de nos parlementaires mais encourage une rotation des élites entre économie, administration(s), recherche et politique. Désavantageux au plan "indépendance de la politique", cette rotation est nécessaire au plan cognitif. Sans avoir fait quelque chose dans un domaine, on n'y comprend pas grand chose.