(1) La législation sur l'acquisition des immeubles montre bien l'incapacité de la Suisse à gérer des problèmes de planification à grande echelle. (2) Dans les années soixante la Suisse connut un vrai boom de construction et de vente d'immeubles surtout en région de montagne, au coeur de la Suisse. (3) Beaucoup de milieux populaires se sentirent affectés par ce phénomène. (4) Non seulement il faisait monter le prix des immeubles, détruisait des structures d'habitat dans certaines régions, mais avait également un impact sur l'environnement. (5) A la suite de pressions populaires, une loi a été crée pour réglementer et limiter l'acquisition d'immeubles par les étrangers. (6) Cette loi a rencontrée une forte opposition de la part des gens qui habitaient en région de montagne. (7) Après un certain temps la loi s'est avéré inefficace, (8) les quatre plus grands cantons continuaient à vendre comme si de rien n'était. (9) La loi a été durcie. (10) Ceci a amené les mileux concernés à r'eagir au niveau du Conseil Fédéral. (11) Par le fait qu'ils ont négligé d'autres sources de revenu comme le tourisme hôtelier, (8) ils sont devenus complètement dépendants de la vente d'immeubles à des étrangers. régions. (12) Ainsi ils ont fait valoir qu'ils avaient besoin de ces ventes pour le développment du tourisme. (13) En conséquence la loi a été amendée sur plusieurs points a travers une ordonnance, en permettant des ventes d'exceptions. (14) Ce type de ventes a contribrué d'une manière massive à la destruction des régions de montagne. (15) Tout cela montre qu'une bonne loi sur l'aménagement du territoire et la protection de la montagne aurait été plus efficace. (16) Elle aurait permis la vente à des endroits déjà perdus, et elle aurait protégé les régions qui n'étaient pas encore affectées affecté par le boom de construction. (17) En ce qui concerne la monteé du prix des immeubles, due à la pression étrangrère, il aurait été facile de présenter une loi pour protection de locataires. (18) Tout cela montre que la Suisse tente d'abord des solutions faciles avant de s'occuper d'une manière sérieuse des problèmes.