Je pense qu'il n'est pas nécessaire d'insister sur le caractère plutôt provisoire de ce travail et du domaine de l'analyse du récit (et surtout de celle de sa production et de son traitement). En outre, certains problèmes que je n'ai volontairement pas traité en détail comme celui de la représentation formelle du texte entier, ou encore celui de la résolution de problème, sont mieux attaqués dans leur propre domaine; leur discussion dans ce travail sur le récit ne servait qu'a montrer les points de connection entre ces domaines de recherche différents. Comme je l'ai déjà indiqué dans la préface, ce travail s'insère dans des projets plus ambitieux, comme l'analyse du texte politique en général ou encore la simulation de l'action discursive. Il était toutefois utile de ne traiter qu'un texte-type isolé. Tout d'abord j'ai pu développer une notion approximative du récit que je pourrais utiliser dans une forme révisé et plus détaillée dans le futur. D'autre part, la rédaction de ce travail permet une meilleure organisation d'un papier similaire, où je traiterai plus specifiquement de l'argumentation, qui elle constitue la deuxième "forme royale" de texte politique. On aura l'occasion de montrer les rapports entres ces deux formes humaines d'expression. Finalement ce travail doit être reécrit après une période de "feeback" et de "mûrissement" d'idées. Il est clair qu'une version future doit incorporer plus de réflexion "synthétisante" sur la nature du récit, et qu'elle offrira une discussion plus profonde des problèmes théoriques et méthodologique de l'analyse de textes narratifs politiques et de phénomènes y associés du domaine politique.