Grille d’analyse configurative
Professeur 1 |
Professeur 2 |
Professeur 1 |
Professeur 2 |
Professeur 1 |
Professeur 2 |
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Type de professeur |
Formateur de formateurs |
Professeur de cours d’informatique |
Professeur de cours généraux |
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nombre d’étudiants par classe |
100 pour les cours théoriques – 20 pour les groupes pratiques. |
De 35 élèves en 1ère à 15 élèves en 3ème. |
12 à 16 élèves (demi-classes) |
Une moyenne de 12 élèves par classe |
20 en moyenne |
14 en moyenne |
degré de la classe |
Enseignants du secondaire, du supérieur non universitaire, bibliothécaires, etc. |
1ère – 2ème – 3ème en graduat en informatique pédagogique |
2ème degré de l’enseignement secondaire |
Niveau secondaire supérieur technique ( 5ème et 6ème année) |
Degré de qualification. Troisième degré de l’enseignement secondaire. |
4ème et 5ème secondaire techniques et professionnelles |
âge des étudiants |
25 à 65 ans |
De 25 à 55 ans. |
14-16 ans (souvent un an de retard) |
La fourchette se situe entre 17 et 23 ans. |
16-18 ans mais souvent deux ans de retard. |
De 15 à 19 ans, beaucoup d’élèves ayant 1 à 2 ans de retard |
niveau des étudiants en informatique |
Très variables, aucun pré-requis n’est exigé. |
Cela va d’aucune connaissance à de très bonnes connaissances, mais en général, connaissances moyennes |
Très variable |
En général peu élevé (ce qu’ils ont pu voir en informatique les années précédentes) |
Très variable puisque certains arrivent en n’ayant encore jamais touché un PC |
Variable, mais demande peu de connaissances |
niveau socioculturel des étudiants |
Enseignants et assimilés |
Cela va de détenteurs de CAP à licenciés. En général, public de régents et d’instituteurs. |
Milieu défavorisé d’origine arabe, immigrants de la deuxième ou de la troisième génération. |
D’origine européenne, du Maghreb, turque et centre-africaine, issus de couches socioculturelles dites en difficulté |
Milieu défavorisé d’origine arabe, immigrants de la deuxième ou de la troisième génération. |
Milieux peu favorisés, d’origine maghrébine |
matériel pour l'institution |
Locaux spécifiques équipés de PC en réseau local et reliés à Internet. Classes de 10 ou de 20 PC équipées de projecteurs multimédia. |
2 labos d’une quinzaine de machines + 3 labos partagés avec une autre école. 3 de ces labos sont en réseau et 2 ont accès à Internet. Il n’est pas possible d’y avoir accès hors cours. |
2 x 16 PC reliés en réseau local et à Internet via un serveur (Brunette) |
Le matériel mis à disposition des élèves est en nombre suffisant
ainsi que les logiciels |
2 x 16 PC reliés en réseau local et à Internet via un serveur (Brunette) |
2 labos d’info, mais auxquels il n’a pas accès
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matériel pour les enseignants (nombre, accessibilité, réseau) |
En fonction des formations à organiser |
Labo attribué en fonction des besoins du cours. Il n’est pas possible d’y avoir accès hors cours. |
2 PC reliés au réseau à la salle des professeurs |
Les professeurs peuvent avoir accès à 1 PC se trouvant dans la salle des professeurs à n’importe quel moment de la journée . |
2 PC reliés au réseau à la salle des professeurs |
Dans sa classe : 1 pentium 166 + datashow et imprimante, uniquement pendant les cours |
matériel pour les étudiants (nombre, accessibilité, réseau) |
Durant les formations, PC avec accès Internet. Windows 95 et NT ainsi que traitements de texte et tableurs. |
Cela va de quelques vieux 486 à des ordinateurs très performants (pour la plupart). Il n’est pas possible d’y avoir accès hors cours. |
Uniquement durant les cours à cause des risques de vol et de vandalisme. |
PC compatible IBM de type Pentium d’une fréquence s’étalant de 100 à 133 MHZ (2 x 16 PC). Les élèves n’ont accès à 1 PC qu’au moment du cours d’informatique. |
Uniquement durant les cours à cause des risques de vol et de vandalisme. |
4 PC 486, uniquement pendant les cours |
TICS utilisés |
Internet |
Principalement Internet et des logiciels de développements (Visual Basic, Front Page…) |
Internet, Windows, Word, Paint, Excel, et cédéroms. |
MS OFFICE, cédérom et Internet (modérément) |
Cédérom essentiellement. |
Présentations POWERPOINT et cédérom |
Grille d’analyse conceptuelle
Professeur 1 |
Professeur 2 |
Professeur 1 |
Professeur 2 |
Professeur 1 |
Professeur 2 |
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Type de professeur |
Formateur de formateurs |
Professeur de cours d’informatique |
Professeur de cours généraux |
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Objectifs poursuivis
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Apport technique commun à tous |
La construction d’un logiciel éducatif ou d’un site à vocation éducative. |
En fin de 4ème, les élèves doivent se sentir à l’aise devant un ordinateur et pouvoir de débrouiller en traitement de texte et en Excel. |
Après 2 ans de formation les apprenants devront être capables d’utiliser les logiciels de traitement de texte, de tableurs et de bases de données, d’installer et de dépanner un PC. |
Se servir correctement de l’ordinateur dans le cadre de leur formation professionnelle. |
L’apprentissage des bases de la cuisine ; utilisation de l’outil informatique pour réaliser cet objectif |
Stratégies utilisées
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Cours ex-cathedra suivi d’applications pratiques |
Auto-formation sur base d’un cours divisé en unités (matière +
exercices), avec l’aide du formateur. |
Alternance de pas à pas et de situations problèmes. Projets tels que cartes de visite, cartes d’invitations, etc. |
La stratégie utilisée est celle d’un enseignement individualisé avec rythme différencié, le formateur étant la personne ressource pour les élèves en difficulté, un objectif en terme d’exercices terminés est précisé en début d’année, pour les plus doués le livre du formateur donne quelques exercices complémentaires à difficultés croissantes |
Prévenir les fautes que risquent de provoquer les élèves dans le logiciel afin de ne pas devoir le réinstaller à chaque séance. |
Exposé de la matière sous forme de présentation POWERPOINT, ce qui permet de mieux capter l’attention et une meilleure structuration de la matière |
Efficacité
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Pas d’évaluation. Peu d’enseignants vont au-delà de l’utilisation d’Internet |
Objectifs rencontrés ? Oui à 80% pour le formateur dans l’utilisation autonome du cours et dans la réalisation par les élèves d’un projet innovant. Pour les étudiants, cela dépend de l’ambition de chacun, mais seuls 30% arrivent au bout de leur projet. |
En fin de 4ème, les élèves se débrouillent en général assez bien. Difficultés à délimiter les recherches sur Internet. |
On peut dire que généralement nos objectifs sont rencontrés. Nous le ressentons surtout lors des stages de nos élèves en entreprises, où les tuteurs de nos apprenants sont assez étonnés de la facilité à laquelle ceux-ci s’adaptent aux utilisations informatiques de l’entreprise . |
Variable selon les élèves mais l’intérêt est que les meilleurs peuvent parrainer les plus faibles ; la communication en est très améliorée. |
Permet de mieux capter l’attention et une meilleure structuration de la matière |
Avantages
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Apprentissage direct par la pratique ; formation plutôt qu’enseignement |
Cela dépend fortement de la personnalité du formateur. Si c’est un démocrate, c’est un avantage car il peut gérer le groupe pour qu’il devienne autonome. |
Un gain de temps quand les documents sont encodés. Matériel directement accessible. Concentration très importante. |
Avantage : un gain de temps quand le matériel ne pose pas de problèmes. |
Suivre l’évolution du métier de pharmacien qui a intégré l’informatique. Système d’évaluation rapide. |
Possibilité de revenir facilement en arrière dans le cours et d’aller revoir les cours précédents + travail en groupe autonomes |
Inconvénients
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Si c’est un autocrate, l’auto-apprentissage en informatique est un inconvénient car il n’est plus le centre. |
Lourdes préparations. Temps important consacré à mettre les documents au point. |
Inconvénient : cela favorise le travail individuel et certainement pas la communication entre les élèves ; pour preuve, mon cours est très silencieux |
La machine ne remplace pas le professeur. Temps de préparation important. Réactualisation du système d’évaluation à chaque fois. |
Pas assez de PC, chez eux, ils ne reste plus aux élèves que le classique support papier |
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Motivation induite par l’usage de TICs
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Satisfaction de curiosité personnelle |
Si on entend par motivation le fait de pousser les gens à agir, oui car l’auto-formation pousse à la recherche de l’information par soi-même. De plus, on peut vérifier que tous les profs sont motivés par la formation puisqu’ils reviennent aux nouveaux modules ou alors en tant que prof. |
L’outil informatique est une source de motivation pour les élèves. La motivation reste présente à condition de varier les exercices. |
Cela motive sûrement l’élève, à condition que le prof ne l’ait pas dégoûté de l’informatique dès les premières leçons. De plus, les élèves se rendent compte que cela leur sert dans leurs stages et dans leur future profession. Cela est également motivant pour le prof à condition qu’il ait de bonnes connaissances en la matière. |
Il y a toujours l’attrait du neuf mais cela passe assez vite. |
Les élèves préfèrent cette façon de donner cours qui n’est adoptée que par 1 prof de l’établissement |
Culture d’école à l’égard des TICs
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Oui, au niveau du pouvoir organisateur.
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Certainement, on peut même dire que cette section est le fleuron et le moteur de l’école. |
Pas vraiment. Cela dépend surtout des enseignants. |
De plus en plus de professeurs de cours généraux autres que l’informatique s’intéressent à ce domaine et commencent à utiliser l’informatique dans leurs compétences transversales. |
Oui mais cela ne concerne que quelques professeurs. L’accès au matériel est relativement réservé à cause du risque de vandalisme. |
Pas vraiment car trop peu de profs concernés |
Pour la Belgique, nous retenons que…
D’un point de vue : |
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· Niveau en informatique : |
Le niveau des élèves et étudiants semble très variable dans toutes les classes concernées.
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· Niveau socioculturel : |
Enseignants et assimilés pour les formateurs de formateurs, public de niveau socioculturel peu élevé chez les professeurs du secondaire (ce qui n’est pas surprenant car tous les professeurs interrogés travaillent dans un même type d’école et même région géographique)
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· Matériel utilisé : |
Il semble satisfaisant en nombre et en performances (+/- 15 machines/classe). La mise en réseau des PC semble être courante.
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· Accessibilité : |
L’accès semble plus aisé pour les professeurs d’informatique que pour ceux des cours généraux. Par contre, les locaux sont totalement inaccessibles pour les élèves en dehors des heures de cours.
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· TICs utilisés : |
Essentiellement Internet, des logiciels de développement et de bureautique pour les professeurs d’informatique et les formateurs de formateurs ; essentiellement l’utilisation de cédéroms dans les cours généraux.
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· Objectifs et stratégies : |
Pour les professeurs d’informatique, l’objectif poursuivi semble commun : pouvoir se débrouiller dans l’utilisation d’un PC et des logiciels les plus couramment utilisés. Pour les formateurs de formateurs et les professeurs de cours
généraux, les objectifs semblent forts différents : Ces différents objectifs sont généralement atteints par la pratique.
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· Efficacité : |
Tous les utilisateurs de l’informatique semblent satisfaits de l’utilisation du PC dans le cadre de leur cours. Ils considèrent que cela leur procure un gain de temps et d’autonomie dans le cadre de leur enseignement. Par contre l’outil informatique permettant de faire toujours mieux, ils passent beaucoup de temps à préparer leurs cours et leurs documents.
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· Motivation et culture à l’égard des TICs : |
La motivation semble essentiellement intrinsèque à l’outil informatique. Il semble qu’il n’y ait véritablement une culture des TICs que dans les établissements ou professent les formateurs de formateurs. |