Home

Etudiants de l'Université de Liège

Généralités :

Même si quelques-uns y pensent ou viennent de commencer, il semble régner une certaine timidité. Les enseignants s’investissent dans le cadre d’un projet, mais hésitent à se lancer seuls.

Pédagogiquement intéressant ?

Et pourtant, ce ne sont pas les mots qui manquent pour citer les avantages de la démarche. Epinglons pêle-mêle : valorisation, apprentissages autant de l’usage de la machine que de l’écriture, de la lecture, communication, création, travail en groupes, échanges… Bref, on peut légitimement se demander comment il se fait qu’avec autant d’avantages, il y ait si peu de mise en œuvre.

Dans quels buts ?

Même si buts et intentions semblent se rejoindre, les grands axes sont définis en termes d’actions plus générales : développer, présenter, utiliser, acquérir, découvrir, coopérer…

Dans quelles situations pédagogiques ?

L’utilisation de l’ordinateur est essentiellement perçue comme une compétence transversale, les situations seraient donc nombreuses et variées même si certains enseignants y trouvent des utilisations plus spécifiques.

Dans quelles conditions ?

Il y a souvent loin du rêve à  la réalité. Les plus heureux ont des ordinateurs dans le fond de la classe, mais ils sont rares. D’autres peuvent profiter de certaines heures d’utilisation mais trouveront toujours cela ridiculement faible face à leurs envies. Les plus nombreux, hélas, sont probablement ceux qui rêvent au jour où ils approcheront enfin des machines. La condition rêvée est celle où des ordinateurs, installés au fond de la classe, seront en permanence connectés et accessibles à des élèves qui auront été conseillés et seront aptes à exploiter toutes les possibilités de l’ordinateur.

Qualité : critères de contenu.  

Par l’enfant et pour l’enfant. Voilà au moins un point qui met tout le monde d’accord. C’est à l’enfant à s’approprier l’outil et à l’utiliser. Il est le gestionnaire du site, il en est responsable et s’en sert autant pour diffuser que pour recevoir.

Conditions pédagogiques.

Produire, oui, mais pas n’importe quoi, ni n’importe comment. On met peut-être le doigt sur une réponse à notre première interrogation. La présence d’un technicien, d’un spécialiste, d’un formateur compétent. A lire toutes ces demandes, on imagine aisément que le premier frein qui empêche les enseignants de se jeter dans l’aventure doit être un manque de connaissances, de compétences dans le domaine technique.

Critères de présentation.

Simplicité, qualité, attractivité, on ne cherche pas l’exploit technique, on cherche à créer un outil vivant et exploitable, soigné, mais espace de liberté. C’est ici que je me permets d’insister sur les critères de lisibilité que j’avais mis en avant en parlant des aveugles. Le document de Fabrice issu de l’université de Barcelone est dans ce sens très intéressant.
 

Critères ergonomiques.

C’est sans surprises, clarté et accessibilité.

Je pense que l’intérêt de ce questionnaire est qu’il nous permet de voir que les idées vont dans le même sens et que même si peu de choses ont été réalisées, l’envie est grande et la faisabilité est déjà très nettement pensée. On a l’impression que beaucoup d’enseignant sont convaincus de l’intérêt de la chose et qu’il faudrait très peu pour les décider. L’idée émise par Fabrice d’un site ressource me semble une évidence. Ce site serait à la fois une aide à la mise en route, un centre d’assistance et peut-être un forum permanent de discussion. Il  pourrait être également un centre de tri, un lien entre toutes les écoles qui s’occupent d’enfants handicapés. On pourrait y laisser de questions, mais aussi y apporter des réponses.

Home