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N° |
Nom latin |
Nom français |
Humidité (F) |
Lumière (L) |
Richesse du sol (N) |
Pourcentage |
1. |
Lierre |
F3 |
L2 |
N3 |
15 % |
|
2. |
Acer pseudoplatanus |
Erable |
F3 |
L2 |
N3 |
15 % |
3. |
Frêne |
F4 |
L3 |
N4 |
20 % |
|
4. |
Noisetier |
30 % |
||||
5. |
Ronce |
F4 |
L2 |
N3 |
2 % |
|
6. |
- |
F4 |
L2 |
N3 |
2 % |
|
7. |
- |
F3 |
L3 |
N4 |
5 % |
|
8. |
Cartaegus mongyna |
- |
F3 |
L4 |
N4 |
0,... % |
Nous nous trouvons dans ce cas, comme partout dans la nature, dans une situation de concurrence entre différentes espèces. En effet, les plantes ont des besoins communs comme la lumière, l'eau et les sels minéraux contenus dans le sol. Là, ce sont les plantes les mieux adaptées qui survivent le mieux et donc se reproduisent le plus; c'est la loi de la sélection naturelle. Il suffit d'un tout petit avantage pour qu'une espèce prenne le dessus sur une autre. Ainsi, en observant les valeurs écologiques des plantes, nous remarquons que ce sont bien les plantes les mieux adaptées qui sont les plus nombreuses.
Nous avons relevé que la luminosité au sol dans ce sous-bois était assez faible (6 %) par rapport à la la luminosité totale. Cela était dû au fait que la majorité de la surface des plantes était composée d'arbres (55 %), alors qu'il y avait une plus faible quantité d'arbustes et d'herbacées. Mais il y avait aussi l'épaisse lisière (dûe à l'action de l'homme qui a tracé un sentier hors de la forêt et l'entretient) qui arrêtait la lumière, car les plantes s'y entassaient pour avoir cette lumière plus facile à obtenir qu'en montant très haut. Et en effet, toutes les plantes que nous avons identifiées derrière la lisière étaient bien adaptées à une faible luminosité. Toutes, oscillaient entre L2 et L3, excepté une, Cartaegus mongyna, une L4, qui d'ailleurs était très peu présente (un ou deux plants). Mais elle se trouvait dans un coin plus ensoleillé que les autres, ce qui explique sa présence et sa subsistance, malgré son grand besoin de soleil.
Comme ce lieu ne se trouvait pas loin de la rivière et était ombragé, la terre était assez humide. C'est pourquoi les plantes que nous avons recueillies étaient toutes des F3 ou F4, c'est-à-dire qu'elles ont besoin d'avoir une terre contenant une certaine quantité d'eau.
Le sol était recouvert d'une épaisse couche de litière (5 cm), ce qui signifie que le sol est régulièrement jonché de déchets organiques. Le manque de lumière est peut-être à l'origine d'une décomposition plus lente des déchets. Malgré tout, le sol reçoit ces déchets qui sont transformés peu à peu en terre. La terre est en effet assez riche en sels minéraux et humide, ce qui lui donne une odeur plus prononcée que des terres plus sèches et aux plus gros grains, comme le sable, par exemple.
Pour conclure, nous pouvons noter que la lumière est un facteur écologique fondamental et donc très influent pour les plantes en situation de concurrence. Cela ne signifie pas pour autant que les autres facteurs écologiques n'ont pas leur importance. Mais dans ce cas, où la terre était riche en sels minéraux et humide, c'est la lumière qui manquait le plus. En outre, la lumière constitue un élément pour lequel une plante devra se battre davantage, car elle est moins disponible et se partage moins équitablement que les autres facteurs écologiques.
- F. Lombard, Ecologie: Observations de terrain, 08.05.2000
- Brochure Covillot 85
- Base de données Schweizer Flora Arten
- Cours autotutoral pour la création d'une page web:
http://tecfa.unige.ch/themes/FAQ- FL/Home_Page_autotutor/HP_pageWEB.html
- Cours de biologie de M. Lombard, Collège Calvin, du 3ème trimestre (3ème du collège)
Nous remercions M. Lombard pour son cours sur la création d'une page web.
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