Index


Introduction

 

Matériel et méthode

 

Résultats

 

Analyse et conclusion

 

Bibliographie

 

Remerciements

 

apport de iologie

Ecologie: observations de terrain

 

par Matteo Mota et Raphaël Maurer

 

  • Introduction

 

L'étude des milieux naturels, l'écologie, est nécessaire pour mieux connaître les relations entre les espèces vivantes et leurs milieux. De nos jours, seulement, on commence à prendre conscience de l'importance de la sauvegarde des milieux naturels.

Leur observation ainsi que celle des plantes qui s'y trouvent permet de mieux comprendre ces relations, en observant la répartition des espèces selon les conditions qu'offre le milieu.

Nous avons choisi d'observer un coin de sous-bois se trouvant entre une rivière et la lisière. Ce sous-bois, caractéristique du Plateau, se trouverait certainement sur tout le Plateau, là où les mêmes conditions sont réunies, si il n'y avait pas l'homme.

 


  • Matériel et méthode

 

Nous sommes allés dans les bois qui bordent l'Arve, près du pont de Sierne (près de Veyrier, à Genève). Nous avons choisi un emplacement de quelques mètres carrés entre un affluent de l'Arve et la lisière, dans un sous-bois. Nous y avons observé certains facteurs écologiques: la luminosité (avec un photomètre), l'humidité, la granulosité et la richesse du sol, la quantité de litière et la structure de la végétation. Nous avons également déterminé huit espèces végétales en notant leur abondance et leurs valeurs écologiques à l'aide de la brochure "Covillot 85" et de la base de données "Schweizer Flora Arten". Nous avons aussi relevé certaines particularités pouvant être importantes pour la répartition des espèces et observé les alentours pour déterminer ce qui a pu causer le relief de notre coin d'observation.

 

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  • Résultats

 

Facteurs écologiques

Nous avons mesuré dans notre coin d'observation la luminosité à 780 lux. Comme elle était de 12500 lux dans le champs d'à côté, on peut donc calculer que la lumière atteignant le sol dans la forêt constitue environ 6 % de la lumière totale.

Le sol était assez humide et les grains étaient fins. Nous avons pu sentir qu'il était assez riche du fait qu'il était assez collant et odorant.

Il y avait beaucoup de litière (matières organiques non-décomposées, feuilles mortes, etc.), environ 5 cm.

La végétation était composée d'environ 25 % d'herbacées (plantes hautes comme des herbes), 20 % d'arbustive (les buissons et arbustes) et de 55 % d'arborée (les arbres).

 

Plantes déterminées

Nous avons déterminé huit plantes trouvées sur le terrain et relevé leur abondance en pourcentage par rapport aux autres plantes et leurs valeurs écologiques (l'humidité et la richesse du sol où elles poussent généralement ainsi que la lumières qu'elles nécessitent sur une échelle de 1 à 5).

Cliquez sur les plantes soulignées pour en voir une photo.

Nom latin

Nom français

Humidité (F)

Lumière (L)

Richesse du sol (N)

Pourcentage

1.

Hedera helix

Lierre

F3

L2

N3

15 %

2.

Acer pseudoplatanus

Erable

F3

L2

N3

15 %

3.

Fraxinus excelsior

Frêne

F4

L3

N4

20 %

4.

Corylus avellana

Noisetier

30 %

5.

Rubus caesius

Ronce

F4

L2

N3

2 %

6.

Arum maculatum

-

F4

L2

N3

2 %

7.

Viburnum opulus

-

F3

L3

N4

5 %

8.

Cartaegus mongyna

-

F3

L4

N4

0,... %

 

 

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  • Analyse et conclusions 

 

Nous nous trouvons dans ce cas, comme partout dans la nature, dans une situation de concurrence entre différentes espèces. En effet, les plantes ont des besoins communs comme la lumière, l'eau et les sels minéraux contenus dans le sol. Là, ce sont les plantes les mieux adaptées qui survivent le mieux et donc se reproduisent le plus; c'est la loi de la sélection naturelle. Il suffit d'un tout petit avantage pour qu'une espèce prenne le dessus sur une autre. Ainsi, en observant les valeurs écologiques des plantes, nous remarquons que ce sont bien les plantes les mieux adaptées qui sont les plus nombreuses.

Nous avons relevé que la luminosité au sol dans ce sous-bois était assez faible (6 %) par rapport à la la luminosité totale. Cela était dû au fait que la majorité de la surface des plantes était composée d'arbres (55 %), alors qu'il y avait une plus faible quantité d'arbustes et d'herbacées. Mais il y avait aussi l'épaisse lisière (dûe à l'action de l'homme qui a tracé un sentier hors de la forêt et l'entretient) qui arrêtait la lumière, car les plantes s'y entassaient pour avoir cette lumière plus facile à obtenir qu'en montant très haut. Et en effet, toutes les plantes que nous avons identifiées derrière la lisière étaient bien adaptées à une faible luminosité. Toutes, oscillaient entre L2 et L3, excepté une, Cartaegus mongyna, une L4, qui d'ailleurs était très peu présente (un ou deux plants). Mais elle se trouvait dans un coin plus ensoleillé que les autres, ce qui explique sa présence et sa subsistance, malgré son grand besoin de soleil.

Comme ce lieu ne se trouvait pas loin de la rivière et était ombragé, la terre était assez humide. C'est pourquoi les plantes que nous avons recueillies étaient toutes des F3 ou F4, c'est-à-dire qu'elles ont besoin d'avoir une terre contenant une certaine quantité d'eau.

Le sol était recouvert d'une épaisse couche de litière (5 cm), ce qui signifie que le sol est régulièrement jonché de déchets organiques. Le manque de lumière est peut-être à l'origine d'une décomposition plus lente des déchets. Malgré tout, le sol reçoit ces déchets qui sont transformés peu à peu en terre. La terre est en effet assez riche en sels minéraux et humide, ce qui lui donne une odeur plus prononcée que des terres plus sèches et aux plus gros grains, comme le sable, par exemple.

Pour conclure, nous pouvons noter que la lumière est un facteur écologique fondamental et donc très influent pour les plantes en situation de concurrence. Cela ne signifie pas pour autant que les autres facteurs écologiques n'ont pas leur importance. Mais dans ce cas, où la terre était riche en sels minéraux et humide, c'est la lumière qui manquait le plus. En outre, la lumière constitue un élément pour lequel une plante devra se battre davantage, car elle est moins disponible et se partage moins équitablement que les autres facteurs écologiques.

 

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  • Bibliographie

 

- F. Lombard, Ecologie: Observations de terrain, 08.05.2000

- Brochure Covillot 85

- Base de données Schweizer Flora Arten

- Cours autotutoral pour la création d'une page web:

http://tecfa.unige.ch/themes/FAQ- FL/Home_Page_autotutor/HP_pageWEB.html

- Cours de biologie de M. Lombard, Collège Calvin, du 3ème trimestre (3ème du collège)

 


  • Remerciements

 

Nous remercions M. Lombard pour son cours sur la création d'une page web.

 

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