Remarque : ceci est un travail scolaire.
Il n'a pas de caution scientifique, médicale ou autre, et, bien que cet élève ait fait un travail qui a été accepté dans le contexte scolaire, il ne peut prétendre être une source fiable d'informations !

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OGM au Tiers Monde : Solution à la misère ?

 

Aujourd'hui, à l'aube du XXIe siècle, notre Terre compte six milliards d'habitants. Plus de huit cents millions d'entre eux souffrent de la faim, dont cinq cents millions en Asie et deux cent cinquante millions en Afrique. Cette situation est inacceptable, d'autant plus qu'elle va en s'aggravant. Il est donc impératif et urgent de trouver le moyen d'accroître la production agronomique de notre planète.

Le génie génétique est peut-être la solution. L'industrie des biotechnologies, pour nous convaincre que les OGM représentent une invention bénéfique pour l'homme et inoffensive pour l'environnement, n'a pas hésité à promettre que ce serait là la meilleure manière d'assurer la sécurité alimentaire, d'éliminer la pauvreté et l'inégalité, et d'instaurer des politiques commerciales justes. Cette position est également défendue par les Nations Unies, par exemple, qui préconisent le développement des biotechnologies pour améliorer le sort des populations du Tiers Monde.

Utiliser les technologies des pays du Nord pour aider les pays du Sud, en améliorant les cultures locales, est un idéal qui semble très difficile à réaliser. Le Nord, animé par le souci, certes légitime, de rentabiliser ses investissements, s'affronte avec le Sud qui désire un partage équitable. Une des plus grandes menaces d'exploitation pour les pays du Sud est la stérilisation des semences. Nous pourrions même avancer que les grandes firmes tentent de prendre les agriculteurs en otage. En temps normal, les paysans achètent des graines qu'ils sèment, et lors de la récolte, ils en conservent une partie destinée à être semée, ce qui garantit leur indépendance et leur permet d'économiser de l'argent. Les semences achetées aux firmes industrielles ne produiront qu'une unique récolte, de plantes dont les graines seront stériles. Les paysans seront donc contraints de racheter chaque année de nouvelles graines et les multinationales détiendront le monopole de leur technologie. L'accroissement du profit des uns ira de pair avec l'augmentation de la pauvreté des autres. Rappelons que la stérilisation des semences peut être obtenue par deux méthodes : Terminator Technology, et Hybridation.

Qu'en est-il alors des opinions actuelles sur la question ? Les avis divergent fortement. Il est difficile de les classer en deux catégories, car même si elles sont opposées, les opinions sont souvent très nuancées. Certains organismes, tel Greenpeace, radicalement opposés aux OGM, quelle que soit leur utilisation, se montrent encore plus intransigeants quant à leur introduction dans les PVD. D'autres organisations, beaucoup plus optimistes, espèrent que les problèmes actuels vont se résorber, et que les OGM, très utiles aux PVD, finiront par être acceptés.

Il serait temps, à ce stade de la réflexion, de se demander ce qu'en pensent les premiers concernés, les pays du Sud, qui se trouvent actuellement devant une bifurcation : deux voies s'ouvrent pour eux. Soit ils refusent catégoriquement tout risque lié aux OGM sur leurs terres, soit ils acceptent ces nouvelles technologies des pays du Nord, tout en défendant leur cause.

Nous avons malheureusement découvert, grâce à ce travail, que le tableau est beaucoup plus noir que nous ne l'avions imaginé. Les OGM sont une belle occasion dont la planète entière pourrait profiter, dans l'intérêt de tous les peuples. Mais, pour l'instant, nous nous sommes engagés très vite, trop vite, sur une voie qui est encore loin de cet idéal..., sans prendre le temps de respecter nos différences.

Si maintenant, au terme de notre travail, nous pouvons formuler un voeu, nous souhaiterions que toutes les personnes ayant un rôle de leader, dirigeants d'industries, hommes politiques aussi bien que journalistes et tous faiseurs d'opinion, prennent conscience des intérêts planétaires et ne s'arrêtent pas au seul confort de l'Occident. La génération que nous représentons aura-t-elle la volonté, le courage et les moyens de s'attaquer à la toute-puissance de l'argent et de lutter de toutes ses forces en faveur d'une justice universelle ?

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