Remarque : ceci est un travail scolaire. Il n'a pas de caution scientifique, médicale ou autre, et, bien que cet élève ait fait un travail qui a été accepté dans le contexte scolaire, il ne peut prétendre être une source fiable d'informations ! |
IntroductionMatériel et méthode
Les rétrovirus et adénovirus
Les méthodes de greffe de gène étranger
Ethique
Conclusion
Bibliographie
Dans ce dossier, nous allons parler de virus, rétrovirus et d'adénovirus, leur utilisation quelle est leur différence, etc... Ils font partie de l'outil de manipulations génétiques, sur les animaux transgeniques et voir, même l'homme, dans la recherche d'un remède efficace contre certaines maladies où les antibiotiques et la chirurgie peuvent rien. Nous avions d'abord voulu faire un travail de recherche sur les animaux transgéniques, mais ayant constaté que le sujet est beaucoup trop vaste, nous avons décidé de nous concentrer sur une des méthodes principales de la manipulation de gènes,car il nous a semblé plein d'aventures. Ainsi plusieurs questions ont affleuré notre esprit. À quoi ça peut bien servir ? Quel est le pourcentage de probabilité au succès de l'entreprise ? Quels sont les risques encourus ? Quelles sont les étapes de la technique emloyée ?
Notre méthode de travail a été des plus simples : en lisant les articles dans les journaux, et en consultant les livres de la bibliothèque (ex : Campbell) et ainsi que l'Internet. Nous avons essayé d'analyser le sujet aussi profondément qu'il nous était possible, pour finalement former notre propre opinion sur le thème étudié. On a également pris en considération les opinions de certains biologistes sur Internet.
L'utilisation de rétrovirus est devenue une des méthodes courantes dans les manipulations génétiques employées ces dernières années. Cette méthode de transfert de gènes à l'aide de rétrovirus nous a permis une meilleure compréhension de ces petits parasites que sont les virus, la plupart du temps vus comme nos ennemis pathogènes. Les virus sont des organismes microscopiques qu'on ne peut qualifier de simple cellule. Leur génome viral est composé d'ADN, pour les virus bactériens d'un ARN messager, c'est-à-dire de la copie conforme d'un fragment d'ADN. Tous les virus ont une structure particulière allant de très simple aux plus compliqués, ce qui est le cas du HIV.Ils est composés d'une molécule d'acide nucléique enfermée dans une capside coque protéique. Les virus animaux ont parfois une capside recouverte d'une enveloppe membranaire formée de matériaux du virus et de sa victime. Seuls les virus les plus performants et ayant une capacité d'adaptation survivent. Ils réussissent à tromper le système immunitaire de l'organisme qu'ils envahissent, à introduire dans les cellules leurs propres ADN et ainsi obliger leurs victimes à proliférer leurs espèces, ce dont après survient la mort de la cellule. Les rétrovirus, à la différence des autres virus, s'intègrent dans le génome des cellules qu'ils infectent et sont donc potentiellement de bons vecteurs pour des gènes étrangers. Ils n'ont d'ailleurs pas la même technique de pénétration dans la cellule et non plus la même structure que les virus « normaux ». Ils sont constitués d'un ARN messager, qui est associé généralement à une enzyme, appelée la transcriptase inverse. Cette dernière copie l'ARN des virus en ADN venant s'intégrer au sein du génome des cellules qu'ils occupent tout entier, et deviennent des provirus. Il y une deuxième sorte de virus qui est employée pour la greffe de gènes, les adénovirus. Ils possèdent un ADN, mais sont dépourvus d'enveloppe. Ils sont utilisés pour la thérapie génique, in vitro. Ainsi il y a plusieurs rétrovirus que l'on connaît depuis quelques années, tels que le VIH du sida, le virus de la leucémie humaine des lymphocytes T. Il faut également se mettre à l'évidence que les rétrovirus ne sont pas sans danger. Ils posent des problèmes de sécurité liés aux recombinaisons possibles de leur matériel génétique avec celui de virus infectant l'organisme. Les méthodes de greffe de gènes étrangers à l'aide de rétrovirus ou d'adénovirus
En génétique, on appellera ces rétrovirus ou adénovirus, des « vecteurs ». C'est à ces organismes minuscules que l'on introduira des gènes qui seront thérapeutiques. Le début du texte de notre article N°1, « Des virus pour greffer les gènes » (La Recherche 270, novembre 1984, page 1116) commence très clairement : la thérapie génétique consiste à modifier les génomes des cellules cibles afin de leur faire synthétiser une protéine ou des acides nucléiques étrangers d'intérêt thérapeutique. Puisque les virus que nous étudions pénètrent dans les cellules naturellement, il est logique de vouloir profiter de cette capacité pour les rendre utiles à la recherche scientifique. On tente de leur modifier leur génome viral en sorte qu'ils envahissent les cellules malades et les détruisent. D'y introduire un gène anti-tumoral, par exemple. Ou celui qui servirait à guérir les maladies d'ordre nerveux, comme la maladie de Parkinson ou d'Alzheimer. Ou encore des maladies génétiques, la mucoviscidose, ou la maladie de Duchenne. Ces vecteurs copient leur propre génome lorsqu'ils sont à l'intérieur de la cellule, sous forme d'ADN en utilisant l'enzyme de la transcriptase inverse et son ARN transgénique de départ. L'ADN s'intègre dans le matériel génétique de la paroi cellulaire infectée. La cellule ne meurt pas, car la multiplication des parasites n'est pas forcément mortelle pour elle. Les cellules descendantes auront donc le génome viral que l'on aura modifié en elles. La caractéristique des rétrovirus est qu'ils sont capables de transporter une petite quantité du matériel génétique,alors que les adénovirus ont la particularité de transporter un long fragment d'ADN. Il s'agit donc de combiner les deux espèces de vecteurs en profitant de leurs qualités propres à chacune d'entre elles. Les rétrovirus, par exemple, ne peuvent porter le gène important du facteur 8 d'hémophilie, car il est très long ; de plus, ils attaquent exclusivement toutes les cellules en division. Cela pose un grand problème pour celles qui se multiplient lentement ; en outre, ils sont désactivés par les cellules plasmatiques. Les adénovirus sont eux aussi très peu pathogènes, et peuvent infecter une grande partie des cellules qu'elles soient en division ou non. Ils se multiplient en outre très facilement. Les vecteurs adénoviraux ont un génome qui ne s'intègre pas dans le génome cellulaire, et c'est ce qui minimalise le danger d'apparition par exemple, du cancer.
Les médecins sont en train de découvrir de plus en plus de choses sur les vecteurs et continuent dans cette voie pour soutenir le système immunitaire de l'organisme dans sa lutte contre toutes sortes de parasites, et même à perfectionner le génome viral. Dans le dessein de n'en garder que le gène thérapeutique. Néanmoins, ceci n'est pas sans danger. À chaque instant, ces virus peuvent se retourner contre nous, se muter ou désactiver des tumeurs ravageuses. Beaucoup de médecins sont de l'avis que cela comporte trop de risques et qu'il vaudrait mieux d'aller sur des voies plus inoffensives dans cette greffe de gènes, car nous ne disposant pas encore de la connaissance suffisante pour avoir l'impertinence pour appliquer ces choses. Il y bien sûr ceux qui sont au clair pour le risque encouru, mais les acceptent pour le progrès.
Nous avons conclu qu'il faut prendre un certain risque si on veut atteindre un certain but. Mais évidemment il faut savoir ses propres limites, respecter les codes moraux pour que toutes ces choses utiles vaillent la peine. On aimerait également souligner un point qui apparaîtra peut-être sans aucune importance à vos yeux, cher lecteur, mais qui ne peut nous laisser indifférent. Si un de ces jours un remède miracle qui serait créé contre les maladies qu'on pense incurables, qu'une infime minorité de la population mondiale en bénéficierait. Ce qui est totalement injuste. Dans les pays occidentaux, on investit des milliards et des milliards à la recherche, qui en général a le but de détruire. Quand dans un pays éloigné parfois que, de quelques km, ces milliard s auraient largement pu le mener à un niveau de vie plus acceptable. Ainsi, on se pose des questions auxquelles on n'a pas le droit de répondre, ou de réfléchir.
La RECHERCHE, N°270 &endash; Novembre 1994
Articles : « Des virus pour greffer les gens. » (De Majid Mehtali) « La greffe des gènes n'est pas sans risque. » (De C.Schata et D. Lamy)
Internet : http://www.cac.ca/french/trainssup.hfm Pages 2 à 7
Livre : D'après Cambell, Biologie. Ed. de Boeck 1997