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d- Les tableaux

Ils présentent des données chiffrées ou verbales dans une forme visuelle qui en rend la lecture aisée tout en faisant apparaître des relations entre certaines d'entre elles.

Cette classification possède d'autres avantages pour le rédacteur. Elle apprend d'abord que plus les représentations sont abstraites, plus elles sont conventionnelles. Aussi leur conception et leur réalisation sont-elles régies par des techniques et des règles différentes. Mais de plus, elles demandent aussi l'apprentissage d'un "mode d'emploi" d'un code rigoureux pour les lire et les comprendre: les légendes des cartes de géographie, les symboles des cartes météorologiques synoptiques constituent de bons exemples (cf. Illustration n°2, ci-dessous). Enfin, cette échelle d'iconicité exprimerait aussi le degré croissant de difficulté de lecture, de compréhension et d'exploitation: plus la représentation est abstraite plus serait elle difficile à interpréter et à utiliser par les apprenants. Ces derniers aspects constituent pour le rédacteur un important critère de sélection des illustrations.

Illustration 2: Quelques exemples de codifications utilisés pour la représentations
des phénomènes météorologiques sur les cartes synotpiques: les fronts et les précipitations
(d'après P. Deseck, Météorologie, Editions de Toulon, 1980).

Notons pour terminer qu'une classification plus détaillée devrait aussi considérer le langage verbal et le langage mathématique qui peuvent, l'un comme l'autre, faire l'objet d'encarts, de notes de bas de page ou de commentaires marginaux par rapport au texte principal. Dans ces cas, la mise en page constitue un bon indice permettant d'identifier ces plages informatives et celles-ci pourraient fort bien être envisagées comme des plages de visualisation.


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