LA NATURE SEMIOTIQUE DES ICONES (2/A)


 

ICONICITE MAXIMUM

analogique : ressemblance, homomorphisme

analogique conventionnel : homomorphisme et convention

symbolique analogique : symbolique (arbitraire) mais incorporant valeur onomatopéique linguistique et/ou scripto-visuelle

symbolique : langue naturelle (signe linguistique) ou artificielle (langage formulaire)

ARBITRAIRE MAXIMUM

 

Commentaires :
Les ILEIS sont de petite taille et les représentations figurées sont donc nécessairement simplifiées, le signes utilisés étant souvent de nature identique. Pour ces raisons et après avoir analysé le corpus, nous avons donc opté pour une classification à quatre degrés d’iconicité :

Ces quatre catégories simples suffisent à décrire exhaustivement la nature sémiotique de tous les éléments composant les ileis.

Aux deux extrêmes de cette échelle, nous retrouvons des signes prototypiques : d’une part, le symbole peircien, strictement conventionnel et arbitraire – le signe linguistique ou le langage formulaire – et d’autre part, les représentations analogiques offrant avec l’objet représenté un fort degré d’imitation – dessin réaliste, et exceptionnellement la caricature et le dessin humoristique. Les deux catégories intermédiaires correspondent à cette zone "analogique-symbolique" pour laquelle seule la dominante d’un des deux types sémiotiques peut servir de critère puisque l’on observe la présence d’éléments analogiques et imitatifs dans un signe arbitraire – symbolique analogique – et inversement la présence d’aspects conventionnels dans un signe à dominante analogique.


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| Mis à jour le | 23/03/98| Daniel Peraya |