Le premier axe est celui qui classiquement organise les systèmes symboliques selon leur plus ou moins grand degré d'analogie avec ce qui est représenté. Les deux pôles proposés par Dine correspondent aux signes - aux langages - symboliques (arbitraires) ou iconiques (fondés sur une ressemblance, une analogie). Ce système de classification a permis à de nombreux auteurs de créer des taxonomies des représentatiosn selon une échelle du degré d'iconicité. Par exemple AA Moles, Richaudeau ou nous même ont utilisé cette méthode qui est restée longtemps en vigueur. En ce qui coincerne les représentaiton graphiques, ce paradigme a été profondément renouvelé par les travaux de B. Darras conernant léa pensée mimétique et figurative. L’auteur cherche à expliquer la faible compétence représentationnelle des adultes, le caractère sommaire et stéréotypé de leurs productions graphiques. Pour lui, cette caractéristique ne déprécie en rien la pratique des adultes profanes. La stéréotypie doit en effet être considérée comme “ un mécanisme cognitif normal et non comme une conduite sociale ou artistique appauvrissante ”. Elle permet de mettre en évidence les mécanismes sémiocognitifs sollicités par l’activité graphique dans le cadre général de la communication plurimédia ordinaire.