Une des contributions de la didactique a été de montrer que l'apprenant a avant certaines leçons des des pré-représentations capables de survivre parallèlement au savoir tranmi pendan les leçons.
Qu'est-ce que c'est ?
L'idée que les prérequis ne sont pas intégrés de la même manière par chaque individu composant un groupe classe paraît aujourd'hui acceptée par tous les courants pédagogiques. Au-delà de ce bagage conceptuel et fonctionnel, il est capital de tenir compte des représentations mentales des élèves, en amont comme en aval du processus d'apprentissage.
On sait que selon sa sensibilité, son passé émotionnel, scolaire, etc. l'élève va appréhender, traiter et intégrer différemment l'information que son voisin. Les représentations mentales évoluent, bougent, sont intrinsèquement instables.
Or, il existe une catégorie de représentations qui sont étrangement stables, il s'agit des pré-représentations. En fait, la démarche scientifique peine à réfuter certains savoirs erronés que l'élève a intégré par le passé. Le maître devra ainsi être particulièrement attentif à ces résurgences du mythe lorsqu'il transformera le savoir savant en un savoir scolaire (transposition didactique). La rigueur scientifique ne suffirait ainsi pas à se porter garante de la construction d'un savoir rigoureux, puisque des "croyances" semblent persister quelle que soit la méthode utilisée.
"On ne dispose pas, dans la plupart des domaines de formation, d'un cadre de référence bien défini qui tient compte des aspects cognitifs, affectifs et sociaux de l'apprentissage. Par conséquent, l'interprétation doit souvent être basée sur les intuitions et les hypothèses formulées par l'enseignant à partir de son expérience pédagogique." (Allal, 1982). Au début d'une nouvelle séquence, il sera ainsi bon d'aller chercher le savoir de référence de l'élève, pour comprendre au mieux les schémas de pensée qui influeront sur sa manière de construire du sens durant la séquence (à travers un processus de construction-déconstruction généré par une confrontation à des situations problèmes pertinentes). A noter qu'il est terriblement difficile de repérer, en cours d'apprentissage, les difficultés rencontrées par l'élève.
Ensuite, dans une optique formative, il est bon d'identifier les représentations mentales que l'élève se fait du "produit fini" qu'il devra avoir acquis en fin de séquence. C'est à ce moment qu'il faudra aussi tenter d'indentifier la part du mythe.