Les logiciels de simulation
sollicitent de l'apprenant qu'il mette en œuvre un raisonnement hypothético-déductif.
Le modèle sur
lequel repose une simulation résulte d'une transposition didactique
et d'une transposition computationelle du modèle scientifique.
La validité
épistémique réfère à la relation entre
les représentations graphiques de concepts, utilisées dans la
simulation, et la représentation mentale qu'ont les experts de ces
mêmes concepts.
Le modèle computationel
sur lequel repose la simulation doit répondre à des contraintes
partiellement incompatibles de performance et de transparence.
Les logiciels de modélisation
proposent la démarche inverse des simulations : l'apprenant ne doit
pas découvrir un modèle par expérimentation mais le construire
par essais et erreurs.
Une des contributions
de la didactique a été de montrer que l'apprenant entame certaines
leçons avec des pré-représentations capables de
survivre parallèlement aux savoirs scientifiques transmis.
Les simulations permettent
de mettre en ouvre un pédagogie de découverte guidée
(guided discovery learning).
Les aides métacognitives
qu'offrent les logiciels reposent généralement sur l'analyse
par l'apprenant de l'historique des interactions avec le système.
