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10.4.2 Interrogation d'une base de données

Dans une base de données, les informations sont structurées en rubriques, champs, ... L'utilisateur dispose généralement d'un langage de commandes (par exemple SQL) qui lui permet d'interroger la base de données afin d'obtenir une information précise. Par exemple, si le fichier 'ventes' est structuré par canton et par vendeur, le manager peut rechercher le nom et le prénom des vendeurs qui ont vendu pour plus de 5000 francs dans le Vaud en tapant une commande du type:

> SELECT Nom,Prénom Where canton="Vaud" & ventes> 5000

Les bases de données ont généralement une plus grande homogénéité interne que les hyperdocuments car l'ensemble les informations y sont répertoriées de façon standardisée. Cette contrainte permet l'interrogation (le système fait la recherche pour l'utilisateur), la réalisation de certains calculs (dans les 'spreadsheet') et de rapports (factures, devis, rapports d'examens médicaux,...).

L'interrogation de bases de données repose soit sur des formulaires, soit sur des langages de commandes. Ces derniers sont généralement plus puissants. On distingue ces langages selon leur niveau de "procédularité" (Reisner, 1988): un langage est procédural si la commande décrit la procédure de recherche de l'information. Un langage non-procédural définit uniquement les caractéristiques de l'objet recherché.

Exemple de langage procédural:

Créer table avec tous les employés

Classer table par année de naissance

Prendre les colonnes 1960 à 1970

Retire tous les employés masculins

Exemple de langage non-procédural:

? employés féminins nés entre 1960 et 1970

L'étude de ces langages est un problème spécifique car la capacité du sujet à utiliser le langage dépasse les caractéristiques intrinsèques du langage. Poser une bonne question exige de pouvoir 'simuler mentalement' le raisonnement logique sous-jacent à la recherche d'informations (conjonction et disjonction de conditions). Face à cette tâche complexe, les performances des sujets varient selon la structure de la base de donnée: relationnelle (en table), hiérarchique (en arbre) ou en réseau. Selon Reisner (1988), les langages de commandes reposant sur un modèle de données relationnel sont plus faciles à utiliser, mais cette règle devient caduque si les données ont de natura une structure hiérarchique.