INTRODUCTION:  


La mémoire est une condition nécessaire de la vie. Pour qu'une espèce se reproduise et se perpétue, ses caractéristiques doivent être stockées, afin d'être lues et recopiées. L'ensemble des caractéristiques d'une espèce forme son patrimoine génétique, stocké dand des gènes qui constituent la mémoire de l'espèce (le génome). Mais le plus élémentaire des organismes vivants possède une autre mémoire, individuelle, qui le rend capable d'apprentissage et d'adaptations locales. Chez l'homme, ces apprentissages produisent des organisations mnésiques complexes, qu'on appelle des représentations, sur lesquelles opèrent les activités mentales qui règlent les comportements intelligents.

La mémoire était très importante dans l'enseignement des anciens. Plus tard, elle a longtemps été considérée comme indépendante de l'intelligence.
C'est à Hermann Ebbinghaus que l'on doit les premières recherches expérimentales sur la mémoire. Il publia, en 1885, les résultats des observations expérimentales conduites sur lui-même de manière très rigoureuse et sur de longues périodes. Les processus mnésiques sont très sensibles aux connaissances déjà implantées en mémoire. L'étude des intéractions entre processus mnésiques et connaissances suppose donc que l'on puisse les dissocier.
Avec William James (1890), une distinction des différents types de mémoire fut proposée:

Aujourd'hui, on parle de: Ces trois types de mémoire sont nées au début des années soixante sur le modèle des mémoires informatiques de Shiffrin et Atkinson (voir "Les trois mémoires").
D'autres auteurs, tels Craik et Lockhart (1972), ont défendu une conception unitaire de la mémoire. Plutôt que de distinguer plusieurs systèmes mnésiques, ils proposent un seul système et différents niveaux de traitement.
Il existe, bien entendu, bon nombre d'autres auteurs et de conceptions diverses sur ce sujet.
Pour plus d'information, allez visiter le site ci-dessous en allant dans: diaporamas, puis la mémoire.
 
 
 
 
 
SITE SOMMAIRE LES TROIS MEMOIRES