L'entrée dans le manoir est sombre et angoissante et tout au long du chemin qui vous
y mène, une musique oppressante vous y accompagne. Au départ, un grand groupe
de personnes et vous, qui essayez de vous placer au centre du groupe, arriverez dans
un vestibule qui s'enfonce de plus en plus et ne savez pas si le portes qui vont s'ouvrir,
vous mèneront au paradis ou ... en enfer.
Vous essayez d'accrocher votre regard sur les goules qui sortent du mur, en espérant
qu'elles ne vont pas vous sauter sur la tête.
Enfin, les portes s'ouvrent et vous vous retrouvez assis dans des petits wagonnets à
deux places. Une jeune mariée frêle et joviale, mais malheureusement ne faisant plus
partie de ce monde, nous souhaite la bienvenue. Puis, une horde de fantômes dansant
dans des cimetières, nous incite à les rejoindre et à faire la fête avec eux, avant de
retrouver un saloon hanté par des fêtards éternels.
Le clou du parcours est une grande salle de réception contenant des riches
aristocrates du siècle dernier, mangeant des mets raffinés arrosés de nectars
parfumés, et dansant en transparence.
Cet univers est très noir et macabre, mais il est montré sous un décor romantique. En
y sortant, la vie paraît presque trop lumineuse, trop réelle et peut-être aurait-on
préféré l'obscurité et le désespoir mais un jour viendra ...
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