Cette plante a été rapportée d’Amérique du Sud par Jean Nicot en 1560. Ses feuilles séchées ont été vite consommées à travers l’Europe et le monde entier, mâchées, prisées, puis fumées en pipe, cigares et cigarettes. C’est une plante annuelle de la famille des solanacées pouvant atteindre deux mètres de haut, à larges feuilles, cultivée dans la plupart des régions chaudes ou tempérées du globe.
Composition: goudron en fines gouttelettes, nicotine, oxyde de carbone, un gaz toxique.
La consommation est libre dans la plupart des pays.

Le tabac fumé a un effet psychostimulant avec augmentation de la vigilance et de la capacité de réflexion. Les fumeurs ressentent peu d’euphorie, peu de modification d’humeur et pas d’hallucination.
En revanche, le manque de nicotine provoque une humeur négative. L’effet de l’action est de courte durée et conduit à répéter la consommation.
L’usage prolongé du tabac entraîne une très forte dépendance.

La nicotine est une drogue légale très largement répandue. C’est pourquoi ses effets nocifs sont le plus souvent sous-estimés, banalisés, d’autant plus que les graves lésions physiques qu’elle engendre, n’apparaissent qu’après des décennies de consommation. La nicotine n’est pas neurotoxique. Des études épidémiologiques ont montré un effet protecteur  vis-à-vis de la maladie de Parkinson chez les fumeurs de tabac. Mais ce phénomène pourrait donc être dû non pas à la nicotine elle-même, mais à d’autres constituants de la fumée du tabac.
La toxicité du tabac s’exerce surtout sur la sphère O.R.L. (cancer, dysplasie ou anomalie de la muqueuse), sur le système cardio-vasculaire (infarctus du myocarde).
Le tabagisme entraîne souvent l’altération des vaisseaux sanguins  et peut provoquer de graves maladies cardiovasculaires, voire même un infarctus.
Les fumeurs s’exposent donc grandement à des maladies cancéreuses.
Ce sont les organes respiratoires des fumeurs qui subissent les plus grands dommages. Ces organes étant directement touchés par la fumée, les dépôts de nicotine et de goudron affaiblissent et gênent les fonctions vitales des voies respiratoires. 
Bronchites chroniques, cancers de la trachée ou des poumons guettent les fumeurs.
Les non-fumeurs sont également menacés, transformés en fumeurs « passifs », inhalant ainsi les substances nocives.

De quoi meurent les fumeurs ?
- dans neuf cas sur dix, les victimes d’un cancer du poumon sont des fumeurs de cigarette
- cancers de la bouche, de la gorge auxquels les fumeurs invétérés sont les plus exposés
- maladies du cœur
- bronchites et autres affections pulmonaires.