Certaines personnes avouent être dépendantes du chocolat et
disent ne pouvoir s’en passer. C’est leur drogue, et quand elles sont en
manque, elles sont capables de se lever au milieu de la nuit, prendre la
voiture, et aller au distributeur de la gare se fournir de la tablette
qui se présente. En désespoir de causes, ces personnes mangeraient
du Nesquick en poudre, à la cuiller.
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Critères
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La population étudiée
a des activités particulières pus diversifiées que
la population française moyenne.
- Sports : il s’agit
surtout de sports de fond (marathon, ski de fond, vélo) avec des
compétitions , mais aussi des sports de vitesse (course, tennis,
squash).
- Jeux : échecs,
poker, jeux de société, casino
- 3 des sujets ont
un travail de nuit
- 4 présentent
des activités compulsives : lecture, rangement, recherche sexuelle,
cinéma.
Consommations associées
:
- 4 sont tabagiques,
1 en sevrage et 1 fumeur de cigare
- 13 sont atteints
de caféisme
- les médicaments
associés à la prise de chocolat sont par ordre décroissant
: antalgiques (5 cas), hypnotiques (4 cas), tranquilisants (2 cas),
contraceptifs (2 cas), et anti-dépresseurs (1 cas).
- 9 personnes ont
une consommation d’alcool socialisée (liée à la culture
gréco-latine) et 2 sont alcooliques (dont un prêtre éperdu
de solitude qui, gêné par les effets secondaires de l’alcool,
essayait de lui substituer le chocolat !)
- 2 consomment des
anorexigènes, 1 est cocaïnomane occasionnel, 1 est héroïnomane
sevré, et 2 sont fumeurs intermittents de cannabis.
Quels s’avèrent
être les facteurs d’arrêts d’une chocolatomanie ?
- prise de poids (3
cas)
- dyspepsie (3 cas)
- découverte
d’un autre comportement gratifiant : succès professionnel et affectif
( 2 cas)
- recherche d’autonomie
(1 cas)
Les effets secondaires
paraissent réduits :
- pas d’insomnie
- rares céphalées
- pas d’agitation
psycho-motrice
- prise de poids lorsque
le chocolat s’additionne au régime normal
- aucun sujet n’est
désocialisé parc sa chocolatomanie
Effets de manques lors
d’un sevrage :
- légère
anxiété
- pas d’hypersomnie
Finalement cette étude
nous montre quoi ? Avez-vous trouvés ces sujets particulièrement
« anormaux » ? Cet intéressant travail nous montre plutôt
que les accros ne sont guère différents du reste de la population
française.
Vous pouvez tirer
la conclusion que vous voulez, mais il nous semble qu’il n’y a, finalement
pas beaucoup d’arguments convaincants d’arrêter de manger du chocolat.
Si c’est une drogue, elle est en tous cas bien douce…
Evidemment, il est
toujours plus sage de consommer toute chose avec modération…