S'il est une chose qu'on ne peut dissocier de la musique aborigène, il s'agit bien du didgeridoo. Si toutefois ce mot vous est inconnu, nous allons vous le définir succinctement.
    Il s'agit d'un instrument à vent vieux de 20'000-50'000ans.
Le didgeridoo est fait à partir d'un tronc d'arbre creusé naturellement par les termites. Sa longueur varie de 1,2 à 5 mètres; son diamètre, lui, va de 4 à 15 cm.

    Les Aborigènes disposent de 2 sortes de didgeridoos suivant les circonstances: pour des occasions non officielles, ils utilisent un didgeridoo de 2 mètres non décoré. Mais pour les cérémonies, les Aborigènes choisissent un instrument de 5 mètres gravé et peint à partir d'éléments symboliques, de récits légendaires...
    C'est ainsi qu'on voit la place prépondérante du didgeridoo dans les rites aborigènes, notamment pour les populations du Nord. En effet, selon les Aborigènes, les vrombissements qui émanent du corps de cet instrument représentent les voix de leurs ancêtres.

     Il faut noter que le didgeridoo n'est joué que par des hommes, lors des funérailles, mais aussi lors de chansons de clans, de divertissements et pour accompagner les danses rituelles.

      Si vous désirez avoir de plus amples informations à ce sujet, vous pouvez cliquer ici.
 
 

    La danse constitue également un des points centraux des rites aborigènes; c'est pourquoi elle joue un rôle important dans les cérémonies nommées "corroborations".
Il s'agit de rassemblements d'un millier de membres de tribus faits pour se relaxer, danser et chanter.
     Pendant ces cérémonies publiques  les danseurs se peignent le corps et se parent de plumes.
     Leurs danses sont, par exemple, des imitations d'animaux, comme "la danse du kangourou" ou des reconstitutions de batailles tribales d'un passé lointain .
     Il y a cependant des danses sacrées que les hommes pratiquent et qui ne sont jamais montrées ni au public ni aux femmes du clan.