Quelques symboles
 
 

Le lotus Le Stupa Le Mandala Méditation Les Sutras  Offrandes Le Khata Le Mantra

Lotus
 
LE  LOTUS  

   Omniprésente dans les représentations bouddhiques, la fleur de 
 lotus est le symboles de l'émergence de l'état de Bouddha, dans 
 n'importe quelles conditions de vie, à l'image de la fleur de lotus 
 poussant dans un étang boueux. Le lotus porte en même temps la 
 fleur et les graines, symbolisant la simultanéité de la cause et de l'effet au sein de l'existence. Qu'il soit ouvert ou en bouton, blanc, rose,rouge ou bleu, il est associé à un aspect déterminé de l'enseignement,ou de la sagesse.  Le Dalaï Lama porte le titre deseigneur du lotusBlanc, cette couleur résume en elle toutes les autres et symbolise laperfection spirituelle du Bouddha.  Rose, le lotus est l'apanage deSiddharta, le bouddha historique. Rouge, la fleur représente la compassion, ou la nature originelle des Bodhisattvas. Le lotus bleu,toujours figuré en bouton, est un emblème distinctif de Manjushi,bodhisattva de la connaissance, celui qui est l'image de la victoire del'esprit sur les sens. Ses huit pétales stylisées renvoient naturellementà  l' Octuple sentier. Il peut symboliser le Bouddha lui-même, voire ledouble aspect, masculin et féminin, de la divinité.  
   Le Sutra du lotus est un des textes les plus important du Mahayana. 
 Il expose d'un point psychologique la possibilité pour tout être 
 humain de parvenir à l'Etat de Bouddha. 

Le Stupa
  
LE STUPA 

  Le stupa est un monument d'origine indienne et prébouddhique, destiné d'abord à marquer les lieux essentiels de la doctrine, sacralisés par le passage sur terre du Bouddha historique. A Lumbini,son village natal, à Bodh Gayâoù la méditation lui ouvrit les portes de l'Eveil , et à Sarnâth où il donna son premier enseignement. Un stupa se dresse à Kushinagar pour accueillir ses restes mortels après son départ physique de la terre des hommes (son pannirvana). A l'exemple de la doctrine bouddhiste, le stupa connut un grand nombre de métamorphoses enfonction des latitudes. Il devint ainsi dagola à Ceylan, chedi au Siam ou chorten au Tibet.  
  Les proportions parfaites du corps du Bouddha ont servi de modèle à la construction de ces monuments caractéritiques dont la structure et les règles de construction sont strictement définis. L'assise repose sur une base carrée figurant la terre, surmontée d'un dôme symbolisant l'eau, prolongé par un volée de paliers traduisant les étapes de l'Eveil et représentant le feu. Une ombrelle stylisée, emblématique du vent, coiffe l'ensemble et s'achève elle-même en un 
croissant de lune sur lequel repose le disque solaire, expression de la suprématie cosmique de la loi bouddhiste.

  

 

Le Mandala
LE MANDALA 

  Le mandala, ou cercle sacré, est une représentation symbolique des forces de l’univers. Peint sur une toile ou construit temporairement avec du sable coloré, il est le support de la méditation et de la visualisation de ces forces. Souvent composé de cercles et de carrés, à l’intérieur desquels prennent place des Bouddhas et des Bodhisathra, il symbolise l’infini de l’univers, durant la méditation. Le regard se pose vers le centre pour pénétrer le cœur du Bouddha, le cœur même du méditant. La roue du temps, la roue de la vie et la roue de la loi font partie des supports les plus utilisés pour les mandalas. La roue ou chakra, est le cycle sans cesse recommencé des naissances et renaissances, le samsara où évolue à l’infini la multitude des êtres pris dans les mailles de l’illusion. La roue de la loi notamment s’appuie sur la loi qui fonde la règle naturelle de l’univers : l’éthique et la morale de l’être humain. Vérité suprême de toute la diversité des mondes et des univers, elle a été perçue, comprise et définie par le prince Siddharta Shakyamuni.

Le méditant
 
 

  

LA MEDITATION 

  Quelque soit sa forme, la méditation n’a qu’un but, la purification du cœur, l’apparition de l’état de Bouddha au sein de l’existence. Selon la tradition bouddhique, elle nécessite l’aide et les directives d’un maître. Le royaume de l’esprit est subtil et difficile. La méditation est un art, l’art de l’esprit, l’art de la vie elle-même. C’est donc par une pratique régulière que le corps et l’esprit s’accordent et cultivent les racines de la sagesse. 
  La position du méditation la plus répandue est celle du Lotus, assis en tailleur, jambes croisées, adaptée par Shakyamuni sous l’arbre de Bodhi. Le corps mobile et droit, la respiration contrôlée, la concentration se développe, l’énergie naît et circule librement, Cet équilibre entre le corps et l’esprit est l’état naturel de l’homme. 
  En méditant, on pénètre peu à peu dans des domaines inaccessibles à la conscience ordinaire, où la vie humaine, comme celle de toute chose, existe en tant qu’interdépendance dans la non-dualité, jusqu’à l’appréhension de l ‘état de vie le plus profond, l’état Bouddha.

  Le Khata
 
 
 
 
LES OFFRANDES 

Partie intégrante de la méditation  et de la liturgie, l’offrande est toujours un geste envers la Divinité : humilité, loyauté, obéissance, prière ou remerciement. C’est une manière de relation directe témoignant du respect ou de la dévotion du fidèle. Elle peuvent être constituées de lumière (lampes), d’eau, d’encens, de fleurs et de fruits. Au Tibet, on offre aussi la khata et de la nourriture. Il est enseigné qu’en faisant don de notre propre vie ou de ce qui s’y rattache, on découvre le trésor de l’Etat de Bouddha et on brise la coquille de notre petit ego.

 
LE KHATA 

Spécifiquement tibétaine, l’écharpe de félicité est symbole de courtoisie et de bénédiction. C’est une écharpe qui est d’abord un signe de civilité, à la fois geste d’offrande, d’accueil et d’échange courtois. Elle est de toutes les cérémonies, grandes ou petites, publiques ou familiales. Le plus souvent blanche, parfois orange ou jaune d’or lorsqu’elle est plus particulièrement liée à la religion, elle peut également être bleue dans les régions de Mongolie. Une formule sacrée et les huit symboles de bon augure sont tissés dans sa trame. 
L’offrande d’une khata se fait de différentes façon selon que l’on a affaire à un grand lama ou à des personnes d’égal statut. Lorsque la khata est rendue à son propriétaire, il devra la garder car elle est signe de bénédiction. Si le propriétaire s’en voit offrir une à son tour, elle sera signe de protection et de vœux précieux. Enfin offrir un présent dans une khata aura d’autant plus de valeur qu’à l’élégance du geste s’ajoutera la complicité du partage.

 
 
LES SUTRAS 

  Les sutras ou sermons du Bouddha furent écrits cent ans après la mort de Shakyamuni. Ils décrivent le lieu, la saison, les circonstances dans lesquels le Prince enseigna. Rédigés en prose, ils comportent des dialogues et des chants. Le style est simple agrémenté de nombreuses allégories. Chaque sutra forme une entité.

 
LE MANTRA 

  Il s’agit d’une formulation existant en syllabes ou suite de syllabes. Utilisé à l’origine dans le brahmanisme, elle servait à communiquer avec les dieux et à permettre l’apparition en soi de la fonction divine. Un des plus célèbres est  Om Mani Padme Hum  (« om » étant considéré comme le son fondamental de l’univers). Le mantra indique la voie, la nature du Bouddha. Seules certaines écoles bouddhiques utilisent le mantra pour la méditation alors que d’autres n’observent que le silence.