MEMOIRE
Mémoire à long terme
Une information entretenue par exemple par répétition en MCT, ne va plus être activée lorsque le sujet s'intéresse à une nouvelle donnée. Pourtant l'information traitée antérieurement en MCT pourra être récupérée en MLT. Par exemple, la mémorisation d'un numéro de téléphone se fait en trois temps: le premier aperçu (MS), l'articulation (boucle de répétition subvocale) en MCT par codage, puis par répétition en MLT. La répétition facilite la MLT et non pas la MCT.
Dans une expérience où les sujets doivent mémoriser une liste de 20 mots, puis compter à rebours pendant un bref instant, on note un effet de primauté, car les premiers mots se situent en MLT. Les derniers mots sont plus précaires, car ils sont stockés en MCT.
Dans la MLT, les connaissances et croyances que l'individu acquiert au cours de sa vie, sont stockées de manière relativement durable.Il est important de noter que tous les psychologues ne sont pas en accord sur le contenu de la mémoire, car c'est une structure mentale cognitive générale et abstraite. On peut tenter de la comprendre qu'à partir de comportements observables.  Son contenu, d'après Tulving (1995), est organisé en plusieurs mémoires: la mémoire procédurale, sémantique, épisodique et de systèmes de représentations cognitives. Son fonctionnement est soutenu par des structures cérébrales propres.
L'oubli en MLT ou l'échec de la récupération peut être du aux interférences, au temps, aux facteurs émotionnels,...
Une liaison peut affecter un système et laisser les autres intacts. Evaluer la mémoire est un grand travail car il y a plusieurs réseaux dont chacun possède plusieurs systèmes.

 La mémoire procédurale:
est une mémoire encore mal comprise. Elle s'exprime sous la forme d'actions et elle concerne l'apprentissage d'habiletés perceptivomotrices, cognitives et dans le conditionnement. Son information stockée est automatique: par exemple conduire une voiture. Nous avons de la difficulté à l'expliquer verbalement. On doit se représenter ses nouvements dans la tête.

La mémoire sémantique ( ou de connaissances générales du monde):
est relative aux connaissances décontextualisées du monde. Notre état de conscience est <<noétique>>, qui vient de la connaissance, sans prise de conscience de son apprentissage. Par exemple, nous savons tous que la tere est ronde, Berne est la capitale de la Suisse,...
Cette mémoire est tournée vers le présent. Le patient amnésique a gardé cettte mémoire normale, mais pas la mémoire épisodique.
 

La mémoire épisodique: 
elle permet à l'individu se rappeller d'un événement localisé dans le temps et un contexte spatial. Cette mémoire est tournée vers le passé et notre état de conscience est dit <<autonoétique>>, qui est une prisse de conscience d'avoir vécu quelque chose à un moment donnné. L'individu peut alors récupérer un souvenir précis et le revit d'un même point de vue. La trace mnésique sera forte et durable si ll'information a été traitée de manière profonde.
Les patients schizophrènes, qui n'ont pas de représentation cohérente,et les patients amnésiques, ont de la difficulté à se rappeller d'un événement vécu. Si la mémoire épisodique est inefficace, le patient ne se rappelle pas d'avoir fait ce jeu hier ni avant -hier, pourtant ses performances augmentent. La mémoire épisodique peut être altérée par un traumatisme crânien.
On peut teste cette mémoire grâce à un test de mémoire explicite (les patients retrouvent consciemment une information apprise), par:
-un rappel libre
-un rappel indicé
-une reconnaissance (oui/non ou choix forcé).

Systèmes de représentations perceptives:
elle aquiert des informations quant à la structure et forme des objets, mots,...mais elle ne traite ni ne stocke aucune information sémantique de sstimuli. Par exemple, l'encodage de la forme d'un visage permet de reconnaître la personne.