LA VIOLENCE DE PLUS EN PLUS JEUNE



Nous nous appuierons sur la définition de la violence établie par Jacques Pain (1996) :
 
« des actions ou des attitudes violentes, ou ressenties comme violentes, c’est-à-dire usant directement ou indirectement, de la force, de la contrainte, ou le permettant. Ou encore des actions ou des attitudes, ouvertes ou diffuses, de malmenances institutionnelles. » 

En d’autres termes, il s’agit d’un phénomène relationnel, d’atteinte physique ou morale contre des biens ou des personnes, juridiquement punissable par ailleurs.

En France, F. Ploquin  déclare : « les policiers sont par ailleurs frappés par la grande mobilité de ces bandes et le très jeune âge de leurs membres – les 
« mini-black-boys d’Aubervilliers », impliqués dans plusieurs histoires de racket, n’avaient guère plus de 12 ans au moment de leur arrestation… ». De 1984 à 1994, 14 % des personnes mises en cause par la police sont des mineurs. En 1994 - 1995 il est établi d’une augmentation des mineurs de 15 % ainsi que d’une augmentation en milieu scolaire des « atteintes aux biens, des agressions, du racket, du trafic de drogue». 

Voici un petit apperçu de la situation proche de nos frontières. Alors, quant est-il chez nous?

La violence est-elle aussi banalisée par les élèves, se permettent-ils de faire des agressions verbales, des violences physiques, des atteintes aux biens des  personnes, et à la limite des faits de délinquance tels que le vol, le racket et l’achat ou la vente de drogue,… ?