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LE COMPORTEMENT DU CHAT

Comme chiens et chats:
Contrairement à ce que croient la plupart des gens, les chiens et les chats ne sont pas des ennemis héréditaires. Si certains chiens et chats sont incapables de  vivre ensemble sous le même toit, d’autres peuvent bien s’entendre ou s’ignorer. Tout dépend du tempérament et des expériences passées de chaque animal. Quand un chien et un chat deviennent bons amis, cependant, la relation est aussi gratifiante pour eux que pour leur maître.
Quand on demande aux amateurs de chats pourquoi ils préfèrent les félins aux chiens, les réponses les plus fréquentes sont les suivantes : les chats sont indépendants et territoriaux, ils savent se montrer très affectueux et sont de bonne compagnie sans dépendre entièrement de leur maître. Ils sont gracieux et élégants. Ils savent se débrouiller seuls et sont de magnifiques chasseurs.
Les chiens sont différents :
Les chiens, quant à eux, sont très dépendants des humains et s’identifient fortement à leur maître, le prenant pour chef ou compagnon de meute, Ils ne sont pas experts à la chasse, doive être fermement contrôlé et éduqué pour devenir de bons animaux de compagnie. Etant donné ces différences, il est étonnant que chiens et chats arrivent à partager le même toit et que les humains y trouvent également leur compte.
La vie à deux :
Un chat élevé avec un chien ne se montrera pas forcément tolérants vis-à-vis des autres chiens. Il gardera probablement sa méfiance naturelle face à un chien inconnu, de la même façon qu’il restera méfiant face à un chat qu’il ne connaît pas.

Les chats qui tètent la laine:
Certains chats, en particulier quand ils sont jeunes, semblent éprouver une intense satisfaction à téter des vêtements ou tissus d’ameublement en laine, tout en «pétrissant» frénétiquement ces étoffes avec leurs pattes. Cette manie est clairement agréable pour eux, mais ils risquent, en s’y adonnant, d’avaler des brins de laines, ce qui les exposent à des occlusions intestinales.
Pour accomplir cet étrange rituel, un chat s’installe sur son pull de laine favori, ou sur une couverture, et se met à mâchouiller tout en pétrissant la laine avec ses pattes et arborant une expression de profonde satisfaction. Inutile de faire appel à un psychologue pour analyser ce comportement.
Souvenir, souvenirs : Ce chat traite le pull en laine de la même façon qu’un chaton se concentre sur les mamelles de sa mère quand il tète (le pétrissage avec les pattes étant destiné à stimuler la montée du lait). Le pull en laine joue le rôle d’un substitut maternel, et le chat s’en sert un peu comme un bébé humain se sert d’une tétine. Plus la laine est humide, plus le chat est satisfait et plus il continue de téter.
Quand ils n’ont pas de  laine à leur disposition, certains chats particulièrement prédisposés à ce type de comportement se mettent  à sucer leur propre fourrure, leurs pattes, le bout de leur queue, voire les cheveux de leur maître !
Jeunes chats : Ce phénomène est plus courant chez les jeunes chats qui ont été séparé trop tôt de leur mère et qui souffrent donc de carence en matière de tété. La plupart des jeunes chats abandonnent ce comportement au bout de quelques mois, d’autres continuent toute leur vie.

L’instinct sauvage:
On pense que le chat domestique actuel descend du chat sauvage d’Afrique (felis silvestris libyca). Sa domestication a probablement débutée au Moyen-Orient, il y a quatre mille ans au moins. Les ancêtres du chat domestique furent d’abord attirés par les habitations humaines parce qu’ils y trouvaient des rongeurs en abondance. Comme ces derniers empoisonnaient la vie des humains, ceux-ci se lièrent vite d’amitié avec leurs «dératiseurs» providentiel.
Au cours de la longue période où le chat a été domestiqué, des différences sont apparues entre chat domestique et chat sauvage. Ces différences expliquent pourquoi les chats domestiques sont si nombreux et si populaire aujourd’hui. Les chats se reproduisent à une période très définie et n’élèvent qu’une seule portée par an, alors que les chats domestiques sont potentiellement beaucoup plus fertiles et peuvent avoir jusqu’à trois portées par ans.
Confiance : Le chat domestique s’est habitué au contact avec les êtres humains, mais il n’a jamais totalement perdu la prudence de son ancêtre sauvage. On le voit bien chez les chatons nés de chats harets, qui restent craintif, même s’ils sont adoptés dès leur plus jeune âge.
La sociabilité est une qualité essentielle du chat domestique, surtout depuis que son rôle de chasseur de rongeurs compte moins.
Rituels :
L’instinct archaïque de la chasse est plus évident chez certains chats que chez d’autres. Un chat de ferme qui a vu sa mère chasser des proies est davantage capable d’en faire de même qu’un persan élevé dans une pension pour chats.
Mais les jeux de presque tous les chats sont basés en grande partie sur les rituels de chasse de leurs ancêtres sauvages. Si les chats modernes sont forcés de cohabiter avec un grand nombre de leurs congénères, leurs comportements territoriaux sont encore très évidents : marquage des arbres avec les griffes, jets d'urine et combats avec leurs rivaux.
 
 






LA SANTE:

Le Coryza :
Sous cette appellation générale se cachent 3 types de virus, potentiellement mortels, qui peuvent provoquer l’affection communément appelée « coryza ». Heureusement, la vaccination fournit désormais une bonne protection contre cette maladie. Aucun traitement efficace n’existe pour soigner un chat qui a la malchance de contracter ces virus. La prévention est donc essentielle, d’autant que les félins contaminés qui survivent souffrent parfois de complications toute leur vie. De nombreux cas de coryza sont en fait des viroses respiratoires de type herpès-virose ou calcivirose. Le temps d’incubation de l’herpès-virose dépend de la quantité de virus reçu par le chat. Dans les formes graves, les premiers symptômes apparaissent au bout de 2 jours seulement. Les signes typiques d’une maladie respiratoire deviennent évidents en 10 jours. Il est vital de consulter au plus tôt un vétérinaire.
Les signes et symptômes : il faut toujours penser au coryza quand un chat perd l’appétit et se met à éternuer fréquemment. A un moment donné, les suppurations des yeux et du nez deviennent troubles, indiquant une affection bactérienne secondaire. Le chat a du mal à s’alimenter parce que des ulcères se développent sur sa langue. Ces symptômes persistent pendant 6 semaines. Le chat dépérit rapidement et peut développer des complications, comme la pneumonie. Il est assez difficile de distinguer l’herpès-virose de la calcivirose, même si cette dernière provoque des symptômes moins intenses. Les antibiotiques permettent de combattre les complications bactériennes qui peuvent entraîner des crises de sinusites é répétition.
Le typhus, ou panleucopénie, est une affection de l’appareil digestif. Les symptômes sont une élévation de la température corporelle, associée à des vomissements et des diarrhées. Jusqu’à 90% des chats infectés, en particulier quand ils sont jeunes, peuvent en mourir. Il est donc capital de faire vacciner vos chatons et de ne pas oublier leur rappel annuel.

Les Accidents de la Route :
De plus en plus de chats sont blessés ou tués par la circulation le long des routes fréquentées. Le seul moyen d’assurer leur sécurité serait de les enfermer de façon permanente ou de les confier à une pension pour chats. Etanr donné la fréquence des accidents de la route qui touchent les félins, il est fondamental de savoir comment réagir si vous vous trouvez dur les lieux d’un accident. Pour le chat, c’est une question de vie ou de mort. Un chat risque particulièrement d’être écrasé par une voiture au crépuscule. Sa vue est adaptée aux faibles intensités lumineuses, mais quand il traverse une route la nuit, il est en général aveuglé par les phares des véhicules. Il ne peut voir le danger approcher et le conducteur est en général trop près de lui pour réagir.
Quand un chat est renversé sur une route, il est essentielle de le mettre en sécurité sans délai. Quoi que vous fassiez, n’essayez pas d’examiner le chat sur place, vous seriez tous les deux en danger.
Si le chat est conscient, n’oubliez pas qu’il est en état de choc. En de telles circonstances, le plus doux des félins peut mordre et griffer. Quand vous ramassez un chat blessé, mais conscient, contrôlez-le en le saisissant doucement par la peau du coup pour qu’il ne puisse pas vous mordre. Si le chat est inconscient, improvisez une civière, avec un manteau par exemple. Déplacez l’animal le moins possible. Dans tous les, mettez-le au calme et au chaud. Enfermez un chat conscient et mettez un chat inconscient dans un carton avec une couverture. Il est vital d’apporter immédiatement l’animal blessé chez un vétérinaire.

Les Piqûres d’Insectes :
Les chatons se font souvent piquer par des insectes, en raison de leur curiosité naturelle et de leur instinct de prédateur. Aux premiers stades de leur vie, ils ne comprennent pas encore le danger que représente pour eux certains animaux. Il y a peu de choses à faire pour prévenir ce risque, étant donné que les insectes volants se glissent partout et qu’ils constituent des proies irrésistibles aux yeux d’un jeune chat. La plupart du temps, les chatons se font piquer non pas au beau milieu de l’été, mais au printemps et à l’automne, quand les insectes sont plus lents et donc moins capables d’échapper aux griffes d’un chat. Un chaton qui s’entraîne à la chasse n’est pas capable de faire la différence entre les insectes inoffensifs, comme les tipules ou les sauterelles, et ceux qui peuvent infliger des piqûres cuisantes. Moustiques et moucherons, même si leur piqûre est très irritante, ne constituent pas une réelle menace.
Les abeilles et les guêpes posent un problème particulier car leur bourdonnement les rend terriblement attirantes aux yeux d’un chaton. Ayant attrapé une guêpe ou une abeille, un chaton peut être piqué aux lèvres quand il approche sa bouche de sa proie. Les piqûres dans la bouche, en particulier sur la langue – quand le chat a tenté l’insecte encore vivant – peuvent se révéler très dangereuses parce que la zone piquée se met à gonfler et étouffe l’animal. Cette situation justifie un traitement vétérinaire d’urgence.
Il est utile de déterminer si la piqûre est due à une guêpe ou à une abeille. Les abeilles meurent après avoir piqué. Vous pouvez donc rechercher une abeille morte à proximité du chat. Vous pouvez atténuer les effets d’une piqûre d’abeille si vous parvenez et à extraire le dard de l’insecte avec une pince à épiler. Gardez à l’esprit que votre chat souffre probablement, et évitez, vous aussi, d’être blessé par votre chat. Si possible, passez d’abord une pommade antihistaminique sur l’inflammation. Heureusement, quand un chat a été piqué une fois, il renonce en général à s’attaquer aux insectes.

Administrer un Médicament à un Chat :

Persuader un chat d’avaler un comprimé n’est pas chose facile. Les chats parviennent aisément à recracher les médicaments, voire à faire croire qu’ils les ont avalés. Vous pouvez placer directement le médicament dans la bouche du chat, ou bien le dissimuler dans ses aliments. Dans tous les cas, il est important que votre animal avale la dose entière prescrite, en particulier quand il s’agit d’un traitement en plusieurs prises. Si vous êtes droitier, mettez votre main gauche autour et sur le côté de sa tête, avec douceur mais fermeté. Tenez le comprimé entre le pouce et l’index de la main droite (si vous êtes gaucher inversez). La procédure est beaucoup plus facile si quelqu’un vous aide à tenir le chat. 
Tenez le chat de sorte qu’il soit assis, corps droit. Si vous craignez de vous faire griffer, enveloppez l’animal dans une serviette, en ne laissant dépasser que sa tête. Faites doucement pivoter la main qui tient le cou pour que le nez du chat pointe vers le haut, puis écartez doucement ses mâchoires avec les doigts, en tenant le comprimé dans l’autre main. Placez rapidement le comprimé aussi loin que possible dans le fond de la gorge du chat. Si vous ratez votre coup, poussez doucement le comprimé avec votre index vers l’arrière de la langue. Maintenez la tête du chat vers le haut tout en lui caressant la gorge pour l’inciter à avaler.
Un chat peut très attendre patiemment avant de recracher un comprimé. Vous devrez donc faire preuve de patience également. Attendez qu’il avale et se lèche le nez, mais observez-le quand même juste après, pour vérifier qu’il ne recrache rien.

Les Ulcères Rongeants :
Cette forme d’ulcère à développement lent atteint en général les babines des chats. On croyait autrefois que l’affection était liée aux rongeurs, mais on pense aujourd’hui que rats et souris n’ont rien à voir avec cette maladie disgracieuse, dont les causes précises restent mystérieuses. Heureusement, elle n’est pas particulièrement répandue et il ne semble pas non plus qu’elle se transmette facilement d’un chat à un autre.
Les premiers symptômes d’un ulcère rongeant sont un léger gonflement des babines du chat. Ils peuvent facilement passer inaperçus. Par la suite, une partie des tissus environnants commencent à être atteint, ce qui provoque le retroussement des babines. Le chat aggrave souvent son état en se léchant continuellement. La rugosité de sa langue fait encore empirer l’inflammation.
Les bords de l’ulcère prennent une teinte marron et commencent à se recroqueviller, sans que les tissus manquants soient remplacés. Il est important de consulter un vétérinaire sans délai, pour qu’un traitement puisse être entrepris dès les premiers stades de la maladie. Vous réduirez ainsi les risques de dommages permanents, bien que des cicatrices soient pratiquement inévitables. Il est impossible de traiter vous-même cette affection.
Traitements disponibles : on utilise un certain nombre de traitements contre les ulcères rongeants. Ces traitements vont des médications à base de stéroïdes, qui réduisent l’inflammation et l’irritation, jusqu’à la chirurgie et la radiothérapie. L’efficacité du traitement varie d’un chat à l’autre, et les soins sont parfois longs.
 

LA COMMUNICATION:

La voix des chats:
Votre chat est capable de produire toute une gamme de sons pour communiquer avec vous et avec ses congénères. Des chercheurs ont distingué au moins 16 types de vocalisations chez les chats en général. Cependant, certains individus donnent plus souvent de la voix que d’autres. Les siamois, par exemple, sont réputés pour la variété et la fréquence de leurs miaulements et pour leur voix unique, tandis que les abyssins sont des chats calmes qui vocalisent rarement.
Les chatons de moins de 12 mois sont incapables de produire tous les cris des adultes. A la naissance, ils ne peuvent que ronronner, gronder, souffler ou pousser des cris de détresse. Chaque chaton possède un cri de détresse qui lui est propre. Sa mère peut ainsi identifier lequel de ses rejetons a des ennuis.
Les vocalisations des chats sont de 3 types : voyelles, murmures et cris de forte intensité. Les 2 premiers types sont surtout utilisés par les chats pour « parler » aux êtres humains. Les miaulements, sous diverses formes, font partie des voyelles. Un chat miaule dans toutes sortes de situations : pour faire connaître sa présence, pour dire bonjour, pour qu’on le laisse sortir, et pour exiger, se plaindre ou supplier. Avec l’habitude, on apprend vite à reconnaître de nombreux types de miaulements et à comprendre leur signification. Le ronronnement appartient à la catégorie des murmures. Il sert à saluer les humains et à approuver. Un chat blessé, malade, stressé ou traumatisé peut également se mettre à ronronner.
La 3ème catégorie de vocalisations, celle des sons de forte intensité, est en général l’apanage des adultes. Ils communiquent ainsi avec d’autres chats, ou même avec des chiens et des chevaux. La plupart de ces sons sont produits la bouche ouverte, comme le souffle crachotant, les grondements les hurlements et les sifflements.
LE SAVIEZ-VOUS ? Contrairement aux êtres humains, les chats peuvent vocaliser en inspirant comme en expirant. Les miaulements du chat sont réservés à la communication avec les êtres humains. Les chats ont donc élaboré une façon unique de « parler » à leur maître.

Que signifie le ronronnement:
Le chat pelotonné sur un bras accueillant, ronronnant d’aise, est l’image même d’une bienheureuse satisfaction. A nous-mêmes, le son du ronronnement procure un certain plaisir. Le ronronnement est propre au groupe des félins. Sa cause et son fonctionnement ne sont pas encore parfaitement connus, mais nous savons aujourd’hui que le chat peut ronronner dans des situations très diverses, y compris quand il souffre ou quand il a peur.
Le ronronnement est l’apanage des félins – même de grands fauves comme la panthère ou le tigre ronronnent. Quelle est la signification de ce geste ? D’ordinaire, on pense qu’un chat qui ronronne est un chat satisfait. Quiconque a eu sur ses genoux un chat en train de ronronner peut témoigner du sentiment d’intense bien-être qui s’en dégage. Pourtant, les chats qui souffrent, qui sont effrayés, ou même les femelles au moment de mettre bas, ronronnent. L’explication de ce comportement contradictoire réside dans la relation mère – chaton.
Pendant la tétée, tous les chatons et la mère ronronnent de concert. Pour la mère, ce son a une double fonction. Il calme les chatons et tempère l’ardeur avec laquelle ils griffent ses mamelles, et leur montre que leur mère veille sur eux durant tout ce temps.
Ce comportement persiste chez les adultes. Quand un chat monte sur vos genoux et se met a ronronner en pétrissant vos jambes avec ses griffes, il confond cet endroit chaud et moelleux avec le ventre de sa mère. Mais ronronner est aussi une façon d’attirer l’attention sur sa détresse quand il souffre ou est effrayé. En ronronnant, il se déclare désarmé et non menaçant. Il espère ainsi désamorcer l’agression dont il se sent victime.
LE SAVIEZ-VOUS ? Des parents proches des félins ronronnent également, par exemple la mangouste, la civette et la hyène. Il semblerait que les animaux qui ronronnent sont en général des chasseurs solitaires et nocturnes.
 

S'OCCUPER DE SON CHAT:

Choisir un chaton:
Lorsque vous choisissez un chaton, ne perdez pas de vue le chat adulte qu’il va devenir. Chaque race possède son tempérament. Assurez-vous que le chaton élu s’adaptera à votre style de vie. Si vous êtes souvent absent, adoptez plutôt 2 chatons, afin qu’ils se tiennent compagnie. Si le pedigree vous indiffère, prenez le chaton chez quelqu’un que vous connaissez. Si vous avez opté pour un chat de race, adressez-vous à un éleveur réputé.
Un chaton est irrésistible... Mais c’est une charge. Prendre un chat engage votre responsabilité pour au moins 12 ans. Ce chat pourra-t-il s’adapter à votre style de vie ? Pourrez-vous lui offrir une existence adaptée aux exigences de son espèce ? Payer les frais vétérinaires ? Comment ferez-vous pendant les vacances ?
Choisir : vous êtes prêt à affronter les soucis que vous donnera inévitablement votre compagnon ? Il vous reste à trouver une portée. Il existe des clubs et des associations spécialisées pour chaque race. Adressez-vous à eux pour obtenir une liste des éleveurs. N’oubliez pas que les chats de race coûtent chers et demandent en général plus de soins et d’attention que les chats « de gouttière ». Lors de votre rencontre avec l’éleveur, n’hésitez pas à poser beaucoup de questions. De son côté, l’éleveur sera rassuré de voir qu’il laisse son chaton aux mains d’un bon maître. Si vous cherchez simplement un compagnon indépendant et robuste, tournez-vous vers un chat sans pedigree. Renseignez-vous auprès d’un cabinet vétérinaire. Certaines associations proposent des chats qui ont besoin de trouver un bon foyer. Dans tous les cas, informez-vous sur le passé de l’animal.
Atomes crochus : si possible, choisissez dans une portée un chaton qui vient vers vous et qui accepte d’être manipulé. Une adorable petite bête timide qui se terre dans un coin et éveille votre compassion sera sans doute un animal craintif et qui demandera beaucoup d’attention et de douceur. Ou bien un chaton pas très en forme. En tout cas un compagnon fragile et exigeant.
LE SAVIEZ-VOUS ? Tous les chatons naissent avec les yeux bleus. Leur véritable couleur se stabilise vers 12 semaines. Les chatons d’une même portée passent beaucoup de temps ensemble. Ils jouent et se battent comme de vrais camarades !

S'occuper d'un chat âgé:
Les chats âgés font souvent d’excellents compagnons, même s’ils se montrent moins joueurs que dans leur jeunesse. Ils nécessitent des soins spécifiques, en particulier parce qu’ils ont tendance à développer certains problèmes de santé, d’ordre dentaire. Si vous voulez qu’ils vivent agréablement leurs dernières années, vous devrez vous en occuper avec autant de soin que s’il s’agissait de chatons.
En vieillissant, les chats connaissent des changements physiques : leur force et leur dynamisme diminuent, leur appétit se modifie et ils perdent parfois beaucoup de poids. Ils ont tendance à devenir plus lents, moins souples et moins mobiles, à moins bien supporter le froid et à dormir davantage. Bon nombre d’affections dont souffrent les chats en vieillissant – défaillance du foie ou des reins, par exemple – sont difficiles à diagnostiquer en l’absence de symptômes spécifiques. L’idéal est donc de prévoir des visites de contrôle chez un vétérinaire tous les 3 ou 4 mois.
L’incontinence : les vieux chats perdent parfois le contrôle de leur vessie ou de leurs intestins. Dans les 2 cas, faites examiner votre animal par un vétérinaire et demandez si un traitement est possible. Ne mettez pas ce type de problème uniquement sur le compte de l’âge, en pensant qu’il n’y a rien à faire. Certains chats peuvent, par exemple, souffrir de « fuites » dues à une cystite, maladie facilement traitable. Cela vaut donc la peine de s’inquiéter.
Vue et ouïe : beaucoup de chats âgés souffrent de troubles de l’audition et de la vue. Si c’est le cas de votre chat, vous devrez le protéger des dangers qu’il ne peut plus voire ou sentir : essayez de ne pas modifier l’emplacement habituel de vos meubles, disposez toujours son écuelle à la même place et éteignez bien les feux de feuilles mortes dans votre jardin.
LE SAVIEZ-VOUS ? La durée de vie moyenne d’un chat domestique est de 15 ans. Certains individus vivent au-delà de cet âge, mais peu de chats atteignent 20 ans. Le record de vieillesse pour un chat domestique est de 36 ans et 1 jour. Le chat de l’île de Man a la réputation de vivre vieux. Un manx a même remporté un concours à l’âge de 13 ans !

Les enfants et les chats :
Pour beaucoup de gens, les enfants et les chats sont comme… chien et chat. Les chats aiment la tranquillité, les enfants sont remuants. Le chat sommeille le plus clair de son temps, les enfants sont actifs à chaque instant. Mais malgré leurs différences, ils peuvent apprendre à s’apprécier si l’enfant est capable de respecter l’humeur du chat. Les grands enfants et les chats deviennent souvent bons amis.
Il arrive qu’un enfant naisse dans une famille qui ne comportait auparavant qu’un couple et un ou plusieurs chats. Ou qu’au contraire la famille au complet adopte un jeune chat. Dans les 2 cas il s’agit d’une bonne nouvelle, pourvu que l’on adopte la bonne stratégie.
Quand bébé arrive : nos compagnons à poils présentent peu de danger pour un nouveau-né. Selon la fable, les chats étouffent les bébés. Il est vrai que les chats adorent la chaleur et que le berceau du bébé est bien tentant pour piquer un somme… Prévenez ce risque en fermant la porte de la chambre ou en protégeant le berceau. Les enfants désirent souvent un animal de compagnie. Avant de procéder aux présentations, expliquez à l’enfant que le chat est un être vivant, qu’il faut traiter avec douceur. Montrez-lui les bons gestes et dites-lui combien nos amis félins détestent le bruit, les mouvements brusques et les cris. Apprenez-lui à ne jamais approcher sa figure du chat.
Créer le lien : tant que l’enfant est jeune, évitez de le laisser seul avec le chat. Si le nouveau venu est le chaton, épargnez-lui dans un premier temps les expériences traumatisantes. Par la suite, grondez-le s’il griffe ou mord l’enfant, quelles que soient les circonstances. Si, à l’inverse, le chat du foyer voit arriver le nouveau-né, faites lui sentir que l’enfant est sacré. Une fois le respect réciproque à peu près établi, les jeux sont ouverts ! Montrez à votre enfant comment faire courir le chat derrière une ficelle, ou comment lui lancer des balles. Supervisez les séances de jeux. Cela vaut la peine de consacrer un peu de temps à instaurer une bonne relation entre le chat et l’enfant : le chaton deviendra gentil et sociable.
LE SAVIEZ-VOUS ? Un chaton est très fragile. Ses os minces se cassent facilement. Il faut le manipuler avec délicatesse. Il ne faut pas déranger le chat quand il mange, quand il dort et quand il va dans sa caisse. C’est la première règle que vous devez apprendre aux enfants. Le chat du foyer peut se montrer jaloux d’un nouveau-né. Continuez à lui témoigner de l’affection et à jouer avec lui.

Mettre un chat au régime :
De plus en plus de chats deviennent obèses et des études montrent que 30 à 50 % de la population féline a du poids en excès. L’obésité est potentiellement aussi dangereuse pour les chats que pour les humains. Si les gros chats sont d’amusants personnages de bandes dessinées, dans la réalité, quand un chat a pris de l’embonpoint, il n’est pas aisé de le lui faire perdre. La prévention constitue donc le meilleur des remèdes.
Le poids des chats varie énormément, du singapour qui pèse moins de 2,7 kg, à l’énorme Maine coon, le plus lourd des chats de race, qui peut atteindre 8 kg. Quel que soit son poids normal, un chat perd ou prend un peu de poids au fil des mois. Il n’y a pas lieu de s’inquiéter. Mais si votre chat commence à prendre régulièrement du poids, vous devez agir. Il est assez facile de déterminer si votre chat a du poids en excès en palpant ses côtes : si vous ne parvenez pas à les sentir, votre chat a besoin d’un bon régime.
Strict : commencez par supprimer toutes les gâteries. Lisez attentivement les indications sur l’emballage des aliments que vous donnez à votre chat et respectez les proportions, qui sont en général assez généreuses. L’un des désavantages des aliments secs qu’on laisse dans une écuelle est que les chats peuvent grappiller toute la journée. En outre, quand un chat reste enfermé longtemps dans un environnement chaud, il consomme peu d’énergie : rien d’étonnant, donc, à ce qu’il prenne du poids.
Fermeté : mettre son chat au régime n’est pas chose facile. Un chat privé de sa ration normale peut aller quémander sa pitance auprès d’un voisin compréhensif. Vous pouvez enfermer votre animal pendant la durée du régime ou bien le mettre dans une pension où son alimentation sera contrôlée. Comme la plupart des chats ne mangent pas tout de suite en arrivant dans un nouvel environnement, une pension est un endroit idéal pour entamer un régime sérieux.
LE SAVIEZ-VOUS ? Il est déconseillé de donner des restes aux chats car leur régime alimentaire devient alors déséquilibré du point de vue nutritionnel. Achetez plutôt des aliments chez votre vétérinaire. Il est facile de peser votre chat en l’incitant à s’asseoir sur un pèse-personne. S’il refuse, prenez-le dans vos bras et pesez-vous, puis soustrayez votre propre poids. Pour contrôler le régime de votre chat de façon fiable, notez son poids.

Baigner son chat :
Les félins savent se débarbouiller et n’ont en général aucun besoin de prendre un bain. Mais si votre chat se couvre de boue, d’urine, de déjections, de peinture ou de goudron, il peut avoir besoin de votre aide. Les chats n’aiment pas être plongés dans l’eau savonneuse. En fait, la simple menace d’un bain peut les faire paniquer et perturber la relation de confiance que vous entretenez habituellement avec eux.
Certaines situations justifient de donner un bain à un chat, par exemple quand un chat est si sale qu’il rechigne à se laver lui-même. C’est aussi le cas quand une substance au goût désagréable – goudron, essence, par exemple – a été renversée sur son poil. Vous devez alors prendre des mesures radicales.
Comment procéder : dans une cuvette, un évier, un lavabo ou une baignoire, disposez un tapis antidérapant en plastique pour que le chat ne glisse pas (ce qui pourrait l’amener à paniquer). Remplissez avec 10 cm d’eau, à température corporelle, puis déposez le chat dans l’eau. Mouillez sa robe, appliquez un shampooing et massez doucement pour faire mousser. Nettoyer la face à l’eau tiède avec du coton, en évitant de faire pénétrer de l’eau dans les yeux ou les oreilles du chat. Rincez à l’eau chaude (une douchette à main est utile, mais bon nombre de chats en ont peur). Enveloppez le chat dans une serviette chaude et séchez-le en le frictionnant doucement. Gardez le chat au chaud jusqu’à ce qu’il soit complètement sec. Utilisez un shampooing hypo-allergénique pour un bébé ou une formule spécialement conçue pour les chats. Si le chat est très sale et que ces shampooings sont trop doux, utilisez un shampooing non – traitant. N’employez jamais de détergents, de liquide pour la vaisselle ou de la lessive, qui décaperaient les poils. Utiliser un gel qui sert habituellement à nettoyer le cambouis est parfois le seul moyen d’éliminer l’huile ou la créosote. Tamponnez les zones maculées avec une éponge, plutôt que d’essayer de traiter tout le corps.
Méthodes d’éleveurs : les éleveurs ont l’habitude de donner des bains à leurs chats à poil long avant une exposition. Ils utilisent une douchette à main pour les laver, puis un sèche-cheveux pour le séchage, opération tout aussi délicate.
LE SAVIEZ-VOUS ? Si votre chat déteste l’eau, faites-lui un shampooing à sec. Les éleveurs nettoient parfois la fourrure grasse de leurs chats avec du son chaud (que l’on peut acheter dans toutes les boutiques pour animaux). Il suffit de faire chauffer au four 500 g de son à 150°C, pendant 20 minutes, puis de frictionner le poil du chat avec le son, avant de brosser pour éliminer les résidus. Les autres formes de shampooing à sec efficaces sont la poudre de talc et la farine de maïs, pour les fourrures claires, et la terre savonneuse pour les robes sombres. Boucher les oreilles de votre chat avec du coton avant de lui donner un bain vous facilitera la tâche.
 
 

Ces informations ont été tirées de L'encyclopédie des Chats, Editions Atlas