Le Chat en Asie

L’origine des races :
En 500 av. J.C, les chats étaient communs en Chine. Les peinture, les sculptures et les récits montrent qu’ils étaient estimés et choyés en Asie. Dans de nombreuses régions d’Asie, on croyait que le chat éloignait le diable et portait chance à son maître.
En Asie, les chats s’offraient d’empereur à empereur. Ils furent ensuite adoptés et choyés par la noblesse, puis par les prêtres. Peu à peu, ils devinrent communs dans toute la société. En chemin, les chats égyptiens s’étaient croisés avec les chats locaux, donnant naissance aux nombreuses races orientales : le persan se développa en Perse (Iran)  , l’angora en Turquie  . Le siamois naquit au Siam (Thaïlande)  , le burmese en Birmanie  , tandis que qu’au Japon apparaissait le bobtail  .

Les chats dans l’art :
Les artistes fixèrent les expressions et les attitudes de ces gracieuses créatures sur des rouleaux de soie. On les voit dansant, se lavant, mangeant, dormant et jouant. L’artiste japonais Utagawa Kuniyoski (1797-1861) était très amateur de chats ; son atelier en était plein, et il les peignit toute sa vie.

Porte-bonheur :
Au Japon, on pensait que les chats portaient bonheur. On connaît bien ces statuts japonaise où le chat lève une patte, signe de vœux de bonne fortune. Autrefois un chat se serait tenu devant le temple de Gotokuji à Tokyo, levant la patte pour guider les gens à l’intérieur. Le temple devint rapidement riche et des statues de ce chat, baptisé Manekineko, portent bonheur aux maisons et aux entreprises dans toute la Chine et le Japon. Le temple existe toujours et les amoureux des chats vont y prier pour la santé de leur compagnon félin.


 

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