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Étymologiquement parlant, le dictionnaire des racines de langues européennes nous dit que le mot "illusion" est de la famille latine "Ludus", c'est le jeu, une notion familière et universelle, une fonction sociale qu'on retrouve dans tous les groupes humains et jusque dans les cultures les plus primitives, C'est donc "Ludus" qui a donné "illusion" dans le sens de "faire entrer dans le jeu, prendre au jeu, se jouer de, moquer, tromper".
Les illusions, et à fortiori celles d'optique, ont suscité depuis toujours un intérêt sans cesse 
croissant.
C'est ainsi que déjà au XIVe siècle, des peintres florentins, utilisant les théories du mathématicien grec Euclide (IIIe av-J.C.), concernant le point de fuite, créèrent les effets de perspective. 
Les plus illustres représentants de cet art, se nomment Raphaël, MichelAngelo, Piero della Francesca, Melozzo da Forli ou encore Giulio Romano.
Raphaël
The School of Athens
1510-11
Fresco
Vatican, Stanza della Segnatura, Rome
On notera aussi que Léonard de Vinci s'intéressa aux illusions dans un domaine plus géométrique. Comme nous pouvons le remarquer sur l'image ci-contre, il réalisa un grand nombre de croquis se rapportant à des figures géométriques.
Ses recherches se rattachèrent aussi à une longue tradition d'images-illusions dans la nature.
 
Léonard de Vinci Geometric Figure: Tetracendron elevatus vacuus
Biblioteca Ambrosiana, Milan
Actuellement le nombre d'artistes ayant trait au phénomène des illusions d'optique est considérable: Dali, Escher, Seurat, Magritte, Vasarely, Kanizsa, pour ne citer que les plus célèbres.
Escher s'est passionné pour les puzzles graphiques, dans lesquels un même motif se répète périodiquement. (On se rappellera du célèbre tableau où des poissons deviennent des oiseaux et inversement.). Mais la majeur partie de l'oeuvre d' Escher consiste en  images impossibles (où l'on verra par exemple des personnes monter un escalier perpétuel).
Exemple d'une oeuvre d'Escher.
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Salvador Dali joue du trompe-l'oeil avec une virtuosité plus acrobatique: dans son portrait de May west, le visage de la star américaine devient un salon. Ci-contre on peut observer ses fameuses montres déformées. Mais Dali n'a rien inventé, au XVIe siècle Giuseppe Arcimboldo composait déjà des visages a l'aide d'objets, de fruits, etc....
 DALI, Salvador
 The Persistence of Memory
 1931
 Oil on canvas
 9 1/2 x 13 in (24.1 x 33 cm)
 The Museum of Modern Art, New York
On voit au milieu du XXe siècle l'apparition de l'Op Art (optic art). Celui-ci rassemble les artistes qui utilisent le pure art optique. L'Op Art utilise des effets calculés d'après les lois de la perception. C'est le peintre et théoricien Vasarely qui en a été l'initiateur. Vasarely se réfère à la connaissance scientifique de pointe et à une longue tradition picturale.
Oeuvre de Victor Vasarely; THEZ Serigraph
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