Escher (voir historique) est sans
nul doute le plus illustre représentant des illusions artistiques.
Nombreuses sont ses oeuvres. Allant du "simple" cube impossible à
des structures beaucoup plus complexes et subtiles, telles que le "Belvédère"
par exemple (voir figure ci-contre), la "montée et descente" (voir
figure 3), ou encore la "cascade" qui, sur le même modèle
que "montée et descente" met en scène une chute d'eau qui
suit un parcours perpétuel. Bien sur Escher n'a pas été
le seul à s'intéresser à cet art particulier. Les
artistes tels que Penrose, Sandro
del Preté, Reutersvärd et Ernst, pour ne citer qu'eux,
se sont aussi intéressés à ces mouvements perpétuels
et à ces figures impossibles. |
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Escher est aussi l'auteur de nombreux fonds (tel que celui ci-contre,
où l'on voit des oies se transformant en poissons). Figures dans
lesquelles s'entremêlent plusieurs motifs. |
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Une analyse assez fine des dessins d'Escher (tels que les trois figures
citées au premier paragraphe) nous montre que la structure de base
est très souvent la même: le cube impossible. L'ajout de détails
et surtout le fait d'une mise en scène dans un contexte "naturel"
rend ce cube impossible beaucoup plus pertinent. Mais détrompez-vous,
la construction de telles figures est le fruit d'un très long et
pointilleux travail. Ce dernier se basant sur des lois physiques et géométriques
relativement complexes à maîtriser. |
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Salvador Dali (voir aussi dans historique)
pour sa part, s'est investit dans quelque chose de plus artistique qu'Escher
ou encore Vasarely. Dans le le sens que, contrairement à ces deux
artistes, Dali n'utilise pas, ou très rarement, des figures géométriques.
En effet Dali s'est plus intéressé à la création
d'oeuvres surréalistes, oeuvres dans lesquelles sont cachés
des visages, des corps, etc... |
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Les oeuvres les plus représentatives de cet art, même
si Dali a fait des choses "plus conventionnelles", son "Mae West", "l'Afghan
invisible" ou encore "l'homme invisible" (voir figure ci-contre).
Dali n'a pas été le seul a créer de tels tableaux.
Sandro
del Prete, même si dans l'ensemble ses oeuvres ressemblent à
celles d'Escher, a été influencé par Dali, son tableau
"la fenêtre d'en face" en est la preuve. Ces images, dites à
métamorphoses illusoires, sont très proches de celles créées
par Giuseppe Arcimboldo au XVIe (voir historique),
qui quant à lui composait des visages allégoriques à
l'aide de fleurs, de fruits, de légumes et d'objets en tous genres. |
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Contrairement à Escher, l'art de Salvador n'a aucune explications
géométriques. Même si la création de telles
oeuvres n'est de loin pas à la portée du premier venu, elle
ne requiert pas ou peu de connaissances géométriques. La
difficulté dans les travaux de Dali, et ce qui en fait toute la
subtilité, réside dans la recherche et la mise en commun
d'éléments qui vont permettre de créer l'illusion
a proprement dite. |
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