Les dyssomnies sont des troubles primaires de l'initiation ou du maintien du sommeil ou de la vigilance diurne et sont caractérisées par une perturbation de la quantité, de la qualité  ou de l'horaire de sommeil.
Cette page est destinée à la description de ces troubles. On en distingue trois types:


 


INSOMNIE
HYPERSOMNIE
TROUBLE DU RYTHME VEILLE-SOMMEIL

 
 
 
L'insomnie

Ce trouble du sommeil est de loin le plus fréquent. Actuellement, l'insomnie touche près d'un quart de la population adulte, deux fois plus souvent les femmes que les hommes. Des facteurs tels que l'âge et des troubles psychologiques privilégient l'installation d'une insomnie.
Une personne insomniaque se plaint non seulement de la quantité de sommeil (elle en manque) mais également de la mauvaise qualité de ses heures de sommeil.
Pour que le terme d' "insomnie" puisse être utilisé, il faut que le trouble apparaisse de manière répétée et ce, pendant un certain temps. De plus, la notion de souffrance est inhérente à l’insomnie : problèmes professionnels, familiaux et autres.
Il faut éviter de ne pas confondre les insomniaques et les petits dormeurs. Ces derniers dorment très peu, environ quatre à cinq heures par nuit, mais n'en souffrent pas et jugent leur sommeil réparateur.

Il existe trois sous-catégories d'insomnies:

  • difficulté d'endormissement
  • difficulté du maintien du sommeil
  • réveil matinal précoce
La plupart des patients se plaignent d'une combinaison des ces variétés d'insomnies.


"Le cercle vicieux de l'insomnie": au moment de se coucher les insomniaques sont tendus, anxieux, inquiets ou déprimés. L'insomniaque ne peut plus dormir...parce qu'il a peur de ne pas dormir! 


 

De plus, ils font souvent usage de médicaments ou d’alcool pour se calmer. Mais l'automédication peut être dangereuse. 
Les matinées sont également douloureuses car les insomniaques se sentent épuisés physiquement et psychiquement, déprimés, inquiets,…

On parle souvent du lien entre  insomnie et dépression : en effet nombreuses sont les personnes déprimées qui présentent un sommmeil agité, des difficultés d'endormissement voire même parfois des problèmes d'hypersomnie.

Ces derniers mois de nombreuses découvertes ont été faites sur le cerveau ; on attend beaucoup de ces recherches. 


 
 
 
L'hypersomnie

Les personnes souffrant de ce trouble, en plus de dormir suffisamment la nuit peuvent s’endormir durant la journée à tout bout de champ. L’hypersomnie est donc caractérisée par une somnolence excessive au cours de la journée ou par des attaques de sommeil. Fréquemment cette maladie est d’origine psychogène : elle peut être liée à un trouble mental en particulier à un trouble de l’humeur, notamment dans la phase dépressive.

Il est nécessaire de relier ce terme à celui de la narcolepsie. Dans la narcolepsie, les attaques de sommeil sont nettement plus violentes et il est très difficile d’y résister alors qu’un hypersomniaque pourra éventuellement s’y préparer voir même les empêcher.

Comme pour l’insomnie on parle d’hypersomnie lorsque la personne se plaint de trop dormir. Souvent ces attaques de sommeil endommagent sa vie quotidienne et l’empêche d’avoir recours à certaines activités ( par exemple la conduite de véhicule peut en effet être dangereuse).

Aujourd’hui, grâce à l’apparition d’une molécule « anti-sommeil » les hypersomniaques peuvent vivre une vie plus agréable en réduisant leurs attaques de sommeil.


 
Trouble du rythme veille-sommeil

Les personne souffrant de ce trouble se plaignent soit d’insomnie, soit d’hypersomnie. Les périodes d’éveil et de sommeil se répartissent de façon très désorganisées.

Ce trouble se manifeste très fréquemment chez les personnes voyageant beaucoup ; ils sont souvent amenés à changer leur rythme de sommeil. 
 
 



 
 
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