Biographie 
Le surréalisme 
Dali et Gala 
 
Nous contacter... Le manifeste mystique 
Pour plus d'infos... 
 
 
 
 
   
 
Dali devient vers 1930 une des figures essentielles du surréalisme. Sa première exposition à Paris, en 1929, est préfacée par André Breton. Provocant, théâtral, beau parleur, Dali se fait l’apôtre de l’irrationnel. C’est l’époque où il peint des toiles désormais célèbres, Les Plaisirs illuminés, L’Accommodation du désir (1929), Le Rêve, La Persistance de la mémoire (1931) 
Dans des livres au style lyrique et capiteux, La Femme visible (1930), L' Amour et la Mémoire (1931), la Conquête de l’irrationnel (1935), Dali propose d’ajouter aux états “passifs” de l’écriture automatique, une activité fabulatrice qu’il appelle la “méthode paranoïaque-critique” 
 
 
 
Les Plaisirs illuminés,1929
  
Au sujet de La Persistance de la mémoire, Dali s’exprime ainsi : 

“Tout comme je m’étonne de ce qu’un employé de banque ne mange pas de chèque, je m’étonne aussi qu’aucun peintre avant moi n’ait pensé à peindre une montre molle”. 
  

“Toute mon ambition sur le plan pictural, écrit-il dans la Conquête de l’irrationnel, consiste à matérialiser avec la plus impérialiste rage de précision, les images de l’irrationalité concrète”.  
Et Dali définit la “paranoïa-critique” comme “une méthode spontanée de connaissance irrationnelle basée sur l’association interprétative critique des phénomènes délirants” (La Femme invisible).  
 

  
 

Au lieu de se laisser aller à des visions oniriques, où la peinture trouverait matière à imitation, Dali s’agite sur les frontières du réel et de l’imaginaire; ainsi peut-il se livrer à ce que nous avons considérés comme des toquades successives. Au Grand Masturbateur (1929) succède Guillaume Tell qui apparaît dans plusieurs toiles, dont les thèmes érotiques vont jusqu’à la coprophagie. Ensuite c’est l’Angélus de Millet. Dali affiche l’admiration la plus enthousiaste pour ce tableau fétiche de la bonne pensée du XIXe  siècle. Il le mêle à de suspectes rêveries érotiques dans Méditation sur la harpe (1932-1933)   
Le Grand Masturbateur,1929
 
Méditation sur la harpe, 1932-33
Mais, derrière la façade excentrique de sa “méthode paranoïaque-critique”, une sorte de sérieux inquiet persiste en profondeur. Dans une page de sa Vie Secrète, il raconte le procédé un peu naïf qu’il a employé pour se faire, suivant la lettre du surréalisme, calqueur de rêve. On y voit la vie quotidienne devenir laboratoire, où tous les surréalistes ont cherché les moyens de “forcer l’inspiration”. Dali plaçait sa toile dans sa chambre, près de son lit : il la regardait avant de s’endormir et tentait de rêver d’elle. A son réveil, ce tableau était la première image qu’il distinguait. Et toute la journée, raconte-t-il, c’est “comme un médium” qu’il fixait ce tableau, pour que les visions de la rêverie éveillée viennent se loger en lui.  
Les thèmes les plus originaux de Dali surréaliste semblent être la voracité gourmande, l’érotisme buccal, l’humour culinaire cynique, l’éloge dithyrambique de la côte de veau et des entrailles de langouste, la fascination du camembert le plus coulant. 

 

 
 
Biographie 
Le surréalisme 
Dali et Gala 
 
Nous contacter... Le manifeste mystique 
Pour plus d'infos...