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  Surpêche
 
 

Les océans sont non seulement pollués, mais ils sont aussi dépouillés de leurs richesses. Prés de 75 % des stocks de poissons de toutes les espèces commerciales sont soit épuisés, soit surexploités.
Le fait est que la capacité des navires de pêche exode largement les totaux admissibles de captures basés sur une gestion durable des pêcheries. Certains stocks de poissons étant au bord de l’épuisement dans les eaux européennes, les activités de pêches se déplacent progressivement vers d’autres pays tels par exemple, l’Afrique de l’ouest. Ceci n’est pas à l’avantage des communautés de pêches locales, car des centaines de milliers d’autochtones dépendent quasi exclusivement des activités de pêches à petites échelles. La présence de grosses flottes le long des côtes les obligent à se rendre toujours plus loin en mer, ce qui nuit gravement à leur rentabilité, mais également à leur sécurité.

Il est utile de remarquer une contradiction flagrante entre prise de décision et réalité : L’Union Européenne s’est engagée à réduire sa capacité de pêche de 20 à 40 % en l’espace de 5 ans, mais en contre partie les grandes flottes deviennent de plus en plus efficaces. La capacité du chalutier « Caroline », datant des années 90 est trois fois supérieure à celle des chalutiers construits avant 1980 !
Plus de 1600 navires se sont ajoutés à la flotte industrielle de pêche entre 1991 et 1995. Au total, celle-ci compte aujourd’hui 3.5 millions de navires dans le monde, parmi lesquels 38’000 sont de véritables bateaux-usines de très grosse capacité. A eux seuls ces derniers capturent entre 50 et 60 % de la totalité des poissons pêchés par an. On peut également parler de pêches accessoires, c’est à dire de la capture des poissons non ciblés, mais prisonniers des filets de pêches dont la quantité se monte à  quelques 27 millions de tonnes.
 
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