Pourquoi l’adoption?
C : On en avait
parlé déjà avant qu’on soit marié.
On avait discuté qu’on aurait peut-être un enfant et qu’après
on adopterait peut-être un autre. Mais en fait au bout de deux ans
de mariage on n' avait toujours pas d’enfant, on a fait des recherches
médicales et puis tout de suite ça nous est venu.
P : On s’est dit au lieu d’en faire un
puis d’en adopter un autre, on commencerait par adopter puis que peut-être
ça viendra après.
En plus, tu avais travaillé dans un hôpital
en Israël. Après on avait quand même été
à gauche et à droite, au Canada et puis on avait des amis
qui avaient fait le tour du monde. On se rendait compte qu’il n’y avait
pas que la Suisse, il y avait d’autres pays. Le
fait de voyager, ça nous ouvre l’esprit.
C : De ne pas en avoir, ça
n'a pas été une grande souffrance.
Je n'ai jamais pleuré, par exemple quand j'avais mes règles
ou quand j'allais à la matérnité voir des amies. Ça
ne m'a jamais rien fait. Ce n'était pas une obsession, comme ça
peut être le cas chez certaines femmes.
P : Avoir des enfants ce n'était
pas un but en soi.
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