Génocide culturel
 
                         " Si le col est haut qui commande l'accès à la vallée, seul viendront les meilleurs amis ou les pires ennemis"                                                                   (proverbe tibétain)
 
 Dès 1955, un pillage systématique des biens culturels a été pratiqué par les Chinois. Ils ont pris aux Tibétains ce qui leur étaient le plus cher: leur culture.
 
        Après l'enlèvement des matières précieuses et des objets  
anciens, les bâtiments tels que les monastères, les temples et autres édifices ayant attrait à la culture ont étés détruits. Une énorme quantité d'objets, de statues, de peintures et de manuscrits ont étés envoyés en Chine pour y être vendues ou transformées en lingots.  Des dizaines de milliers de tonnes de statues ont étés fondues dans des usines chinoises et des bibliothèques inestimables ont étés réduites en cendres. Tous ces objets sont aujourd'hui remplacées par des substituts chinois sans valeur.
Temple détruit
 
                  La révolution culturelle, qui a duré de 1966 à 1976,  a fini d'anéantir le peu qu'il restait de cette haute culture archaïque. Sur un total de 6259 monastères et couvents, une dizaine seulement subsistent. Alors que le peuple tibétain s'efforce aujourd'hui de reconstruire certains de ces temples, les destructions chinoises continuent. En effet, à Lhassa, des ensembles de maisons anciennes et de grande valeur culturelle sont détruites encore aujourd'hui.
 
           Le Potala, récemment restauré, a été transformé en un objet touristique, où les moindres faits et gestes es pèlerins et autres visiteurs sont surveillés  en permanence par 15 caméras.  

     Les Chinois ont même installé un magasin de thé pour les touristes sur le toit du palais.

        Le Potala, ancien palais d'hiver du Dalaï-lama            
 
                 Les Chinois semblent vouloir non seulement détruire la culture tibétaine, mais aussi imposer leur mode de vie. La Chine s'approprie peu à peu l'histoire d'un peuple.