Colonisation
 
                 La politique de colonisation menée par la Chine communiste aboutit à vouloir faire disparaître le peuple tibétain sous un véritable raz-de-marée chinois.
                          Le 12 mai 1993, lors d'une réunion des gouvernants chinois, il est clairement décidé  "d'intensifier les transfert de
       population" qui, selon divers sources, n'ont jamais été aussi massifs.
 
           Le but des Chinois semble être de rendre les Tibétains minoritaires dans leur propre pays, ce qui leur enlève toute possibilité de résistance. De plus, cette solution permet par la même occasion de remédier au problème de surpopulation en Chine.  

          Actuellement, le Tibet compte 7 millions de Chinois pour 6 millions de Tibétains, l'objectif étant d'atteindre 40 millions de Chinois en l'an 2020. A Lhassa, le peuple tibétain ne représente plus que 40% de la population. 
 
 

 
                               C'est l'ensemble du pays qui se voit peu à peu envahi et dénaturé par la masse des occupants qui créer une nouvelle demande jusqu'alors inconnue au Tibet. En effet, le mode de vie traditionnel à beaucoup évolué à Lhassa. On y trouve aujourd'hui des clubs de karaoké, des dancings, des bars ou encore des centres commerciaux. En 2 ans, les billards américains ont envahis les rues de la capitale où l'on voit apparaître un début de délinquance. L'alcool, la drogue, la prostitution ainsi que le Sida, inconnus auparavant, commencent à faire des ravages.

                 La présence de l'armée chinoise se fait fortement ressentir: plus de 250'000 soldats occupent le Tibet. Par ailleurs, il y aurait à Lhassa autant de policiers militaires chinois que de civils tibétains. Les rues de la capitale sont surveillées par des caméras et de petits groupes de soldats sont postés tous les 400 mètres, le long des rues.
 
         L'intention des Chinois est de noyer les Tibétains sous leur énorme masse: une discrimination dans tous les domaines est exercée à leur encontre. Dans le domaine de la santé, par exemple, 90% du budget est attribué aux villes peuplées de près de 95% de colons chinois. Les soins n'étant pas suffisants, la mortalité infantile au Tibet est trois fois plus élevée pour les enfant tibétains que pour les enfants chinois. 
 
 
 

                        Quant à la scolarisation, elle est faite en grande partie en langue chinoise et elle est réservée en priorité aux enfants des colons. Les Tibétains n'étant plus autorisés à accéder aux charges d'enseignement dans les monastères, subissent une terrible dégradation de leur formation intellectuelle alors qu'auparavant, leur richesse intellectuelle constituait la base de leur culture.

             Les Tibétains ne sont autorisés à avoir que 2 enfants par foyer, donc les avortement forcés des enfants de sexe féminin sont monnaie courante. L'explosion démographique prévue pour l'an 2000 (Lhassa comptera plus de 200'000 habitants) sera donc essentiellement chinoise.