AUTREFOIS
              Il y avait au Tibet, avant l'invasion chinoise de 1950, un peuple qui vivait paisiblement et simplement.A la tête de cette nation se   trouvait une sorte de "roi dieu" le dalaï-lama, qui gouvernait selon les règles de leur religion, le bouddhisme.
            Depuis plus de deux siècles, la Chine représente un grand danger pour le peuple tibétain. En effet, en 1720 déjà, l'armée chinoise arrive à Lhassa, capitale politique et religieuse du Tibet, et chasse l'envahisseur népalais. Par la même occasion, elle s'y installe et peut ainsi imposer ses troupes impériales.
 
 
 
                                                                                                                            LHASSA, capitale du Tibet
 
           Avec l'aide des Anglais, en 1911, les Tibetains chassent la garnison chinoise et ordonnent l'expulsion de tous les résidents chinois. Ils rétablissent par la même occasion le treizième Dalaï-lama, qui avait été déstitué l'année précédente et s'était réfugié en Inde. 

           En 1949, en Chine, Mao Tsé Tung amène les communistes au pouvoir. Ceux-ci ont toujours considéré que le Tibet appartenait à la Chine et décident donc de le reconquérir. 

 

 
 
 

    Le 7 octobre 1950, 80'000 soldats de l'armée populaire de libération chinoise envahissent 
le Tibet, sous prétexte de le délivrer des "oppresseurs impérialistes".
 

                Pour se défendre, le Tibet ne possède qu'une armée de 8500 hommes. Leur modeste arsenal se réduit à une cinquantaine
de pièces d'artillerie, 250 mortiers et 200 mitrailleuses. Les valeureux combattants du communismes ne pensent faire qu'une bouchée des quelques miliers de résistants tibétains. L'invasion a lieu dans la province orientale du Kham, zone située à l'est de Lhassa.
 
 
 
               La résistance est plus dure que ce que les Chinois attendaient. En effet, certains groupes armés tibétains, en particulier les guerriers khampas, se battent en héros, à cheval et avec des sabres, contre l'artillerie chinoise. 
 

                  Dès le début de l'invasion chinoise, la Grande-Bretagne et l'Inde sont informés que la liberté du Tibet est menacée. Ils protestent auprès de la République populaire de Chine en disant que l'invasion en cours n'est pas propre aux intérêts de la paix.

 
 
                 Une fois au courant, le cabinet tibétain fait appel à l'ONU dans l'espoird'une intervention. Mais à cause de sa politique d'isolement et n'ayant jamais exprimé le désir de devenir membre de cette organisation internationale, le Tibet ne reçoit aucune réponse. Durant l'année, ils envoient deux télégrammes...toujours pas de réponses.
 
                Lorsque la Chine dévoile ses intentions sur le Tibet, elle ne manque pas de se protéger des autres nations. Le gouvernement de Pékin met en garde les autres gouvernements en s'écriant:

                " Tout acte de soutient à la poignée de réactionnaires et séparatistes tibétains constituerait une ingérence dans les affaires intérieurs de la Chine et serait interprété comme un acte hostile au peuple chinois."
 
                Le Dalaï-lama décide alors d'envoyer une délégation à Pékin pour plaider la cause du Tibet. Le Tibet ne demande pas à être libéré, mais il désire uniquement la poursuite d'une bonne relation avec leurs voisins de Chine. (voeux du Dalaï Lama)
 
                Le 23 mai 1951, les délégués tibétains sont contraints de signer "L'Accord en 17 points" avec les Chinois. Dans ce traité, les communistes s'engagent à respecter les traditions religieuses et la liberté du peuple tibétain, à promouvoir sa langue. à préserver son système politique et à développer son identité. Mais ce traité représente en réalité le début d'une occupation et d'une entreprise de destruction du Tibet qui dure encore aujourd'hui.
 
 
                 Dès 1952, commence une campagne systèmatique de destruction des monastères. La rébellion générale du Tibet éclate à Lhassa dans la nuit du 19 au 20 mars 1959; ce mouvement est écrasé par l'armée et l'aviation chinoise après une semaine de combat. Bilan: 87'000 moines et civils massacrés! Le Dalaï-lama se réfugie en Inde avec plusieurs miliers de Tibetains, tandis que la Chine communiste renforce son emprise sur le Tibet, où les derniers vestiges du lamaïsme doivent rapidement disparaître. 
 
 
 

                En septembre 1965, le Tibet devient une région autonome de la région populaire de Chine.