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Choix des cas pour le travail
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Methode de relevé
de les observations
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outils, moyens : DSM IV & Modèle transactionnel
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Présentation des résultats
I. Circonstances
d’intervention du SPCPE
II. Résumé
de nos observations relevées par le biais des outils Model
transactionnel et DSM IV
III. Description
des interventions proposées :
IV. Evolution clinique
V. Le point : 4 mois plus
tard…
CHOIX DES CAS POUR LE TRAVAIL
:
Bien que chacune des situations présente un intérêt
psycho-éducatif, nous avons souhaité centrer les observations
sur trois cas présentant des similitudes, afin de pouvoir s’essayer
à quelques comparaisons analytiques. Nous avons ainsi retenu
trois familles migrantes en Suisse, d’origines différentes, mais
dont le profil commun est que les parents ont demandé l’intervention
du SPCPE pour un adolescent en difficultés scolaires sévères
et ayant eu des démêlées avec les autorités
judiciaires (violences, lésions corporelles, déprédations
matérielles ou vol en bande).
Une approche pénale les assimilerait à des délinquants
alors qu’une vision psychopathologique chercherait à déceler
un trouble des conduites.
MÉTHODE
DE RELEVÉ DE NOS OBSERVATIONS :
Il était intéressant d’effectuer le stage en deux phases
(soit 15 jours en novembre 2000 et 15 jours en mars 2001) afin de prendre
du recul sur nos propres expériences et de pouvoir prendre la mesure
de l’impact des interventions SPCPE sur l’évolution des situations
au cours du temps.
OUTILS, MOYENS :
Comme il s’agit de nos toutes premières observations cliniques,
nous avpms d’abord tenu un relevé de toutes les impressions dans
les dix familles suivies par l’éducatrice, sous la forme du «
carnet de route » de l’anthropologue. Dans un deuxième temps,
nous avons repris deux outils introduits par Mme ROBERT-TISSOT, lors de
son cours de psychopathologie de l’enfant et de l’adolescent, à
savoir le DSM IV et le modèle transactionnel de Sadeh & Anders
et les avons appliqués dans les trois situations retenues pour ce
rapport.
DSM IV
Nous avons déjà introduit le DSM IV, outil très répandu
dans la pratique clinique pour poser un diagnostic (cf pt : d. norme psychologique
: le DSM IV et la CIM 10). Il s’agit d’un inventaire descriptif des critères
diagnostiques. Chaque catégorie diagnostique contient en outre des
indications permettant de nuancer un diagnostic : au cas où deux
diagnostics sont plausibles et qu’il est nécessaire de préciser
les symptômes pour exclure la mauvaise hypothèse, pour évaluer
la sévérité du trouble, en situer le début
(la précocité étant mauvais prédicteur dans
une analyse projective), l’importance et l’amplitude des perturbations
conséquentes dans le domaine relationnel, social, scolaire ou professionnel,
etc… Pour ce stage, nous avons eu recours aux catégories diagnostiques
de 1. Troubles oppositionnels avec provocation (313.81) et 2. Troubles
des conduites (312.8), toujours dans l’idée de cerner si ces
sujets considérés hors des normes du code pénal le
sont aussi relativement aux normes psychopathologiques. Un exemplaire de
ces catégories figure en annexe.
Modèle transactionnel
Ce modèle a été élaboré par Sadeh &
Anders pour les troubles du sommeil du nourrisson. Nous l’avons néanmoins
utilisé pour des adolescents car il permet d’appréhender
la dynamique systémique dans lequel est imbriqué le «
patient désigné ». Cette grille de lecture fait l’inventaire
du contexte distal extrinsèque (culture, environnement, famille),
du contexte extrinsèque proximal des parents (personnalité,
représentations, psychopathologie…), du contexte intrinsèque
de l’enfant (tempérament, santé, développement…) et
du contexte médiationnel parent-enfant (relation, attachement, qualités
des interactions…). Ainsi, il devient possible de comprendre les différents
facteurs influençant le comportement d’un adolescent à problèmes,
puis d’émettre des hypothèses de travail sur les dimensions
externes qui le perturbent. Un exemplaire de cette grille de lecture figure
en annexe.
Nous sommes parfaitement conscientes de notre inexpérience clinique
qui ne nous autorise à aucune conclusion sérieuse.
Pourtant, nous avions envie d’utiliser ces grilles de lecture afin de nous
essayer à leur manipulation et de faire ainsi un lien entre les
aspects théoriques du cours et la pratique clinique. De plus, cela
constituait un bon fil conducteur pour appréhender la globalité
des situations et que cela offrait un moyen de standardiser la description
et l’analyse de trois situations parallèles mais différentes.
PRÉSENTATION DES RÉSULTATS
:
Afin de présenter les situations au lecteur, de restituer nos
observations tout en les résumant et en les synthétisant,
nous avons rédigé pour chaque cas une Vignette clinique qui
comprend :
I. Circonstances
d’intervention du SPCPE :
Bref résumé des circonstances dans lesquelles le SPCPE
a été amené à intervenir dans cette famille
et les informations générales qui leur étaient disponibles
à cette date.
II.
Résumé de nos observations relevées par le biais
des outils Model transactionnel et DSM IV :
Synthèse des informations obtenues en complétant le modèle
transactionnel (cette description permet au lecteur de prendre connaissance
des éléments de la situation), puis synthèse des informations
obtenues en complétant les items des deux catégories diagnostiques
du DSM IV afin d’évaluer le plus objectivement possible «
l’atteinte psychopathologique ». Les conclusions figureront sous
ce point, mais le détail des réponses aux items seront proposés
en annexe.
III.
Description des interventions proposées :
Détail des techniques cognitivo-comportementales et des stratégies
éducatives tentées dans le milieu familial et avec l’adolescent.
IV. Evolution clinique :
Premières réactions observées suite aux interventions.
V. Le point : 4 mois
plus tard… :
Etat de la situation lors de la deuxième phase de stage,
étendue de la réponse des familles ou du jeune après
quelques mois de prise en charge psycho-éducative.
Par souci de confidentialité, tous les noms ont été
changés.
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