Nous sommes intéressées par les problèmes
de société et plus particulièrement pour ce qu’il
est commun d’appeler des « comportements déviants »
si l’on travaille en psychologie sociale, de la « délinquance
», du « vandalisme »
et du « vol » lorsqu’on est issu du milieu judiciaire ou encore
des «troubles oppositionnels avec provocation » ou «
troubles des conduites » selon qu’on ait une approche de psychopathologie.
Ce champ de comportements humains « gênants », situé
à l’articulation de trois disciplines professionnelles différentes
qui parfois s’affrontent, est passionnant. Nous cherchons à comprendre
comment il serait possible de tisser des ponts entre ces diverses écoles,
tenter de les réconcilier pour plus de compréhension du phénomène
et plus d’efficacité dans l’aide apportée tant à la
société qu’aux « fauteurs de troubles ».
En outre, comme les lieux communs et les statistiques judiciaires semblent
rapporter que les étrangers vivants en Suisse génèrent
davantage de délits et d’insécurité sociale, nous
avons cherché à savoir si ce phénomène constitue
une fatalité de la migration ou s’il y avait une possibilité
d’œuvrer en amont de la problématique. Le Service de prise
en charge psycho-éducative (SPCPE)
de la Croix-Rouge de la Chaux-de-Fonds nous a offert un terrain d’observation.
Notre intention est premièrement de comprendre quelles sont les
méthodes pratiquées par cet organisme et deuxièmement
d’observer si de jeunes migrants posant des problèmes de comportement
et flirtant avec la délinquance répondent favorablement à
une prise en charge psycho-éducatives .
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