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Valorisation de la culture

Le tissage constitue l’une des expression artistique les plus complexes et les plus développées du monde andin. Les différents groupes ethniques des Andes ont chacun leur style propre.
Les caractéristiques qui définissent le style d’un groupe ( le choix et la combinaison des couleurs, les motifs utilisés et leur agencement dans l’espace) portent un sens précis. Malheureusement, les difficultés que traversent actuellement les sociétés indiennes font que cet art survit avec beaucoup de peine.
Un projet d’ethno-développement, mené aux sein de deux groupes quechuas de la région de Sucre( les Jalq’a et les Tarabuco),par la Fondation de Recherche Anthropologique ASUR,  a favorisé le nouveau départ de la production textile. La vente de tissus rend non seulement possible une amélioration de la situation économique, mais elle permet également une valorisation de la culture et du savoir-faire, et a déclenché une importante dynamique créative. 
Le but d’ASUR et des communautés Jalq’a et Tarabuco est de trouver pour ces sociétés indigènes une place à part entière dans le monde contemporain. Une place qui signifie la fin de leur situation de grande précarité mais aussi une mise en valeur de tout ce que ces cultures ont apporté et continuent à apporter. Actuellement, le Projet textile concerne plus d’un millier de femmes tisserandes dans les deux groupes ethniques ainsi que 175 hommes. Les femmes tissent chez elles en gardant leurs enfants et en continuant leurs activités domestiques. Mais il existe 14 ateliers ou unités organisatives constitués d’un groupe de femmes avec un comité de direction qui reçoit de la matière première (laine), teintures , fournitures et qui vend les ouvrages dans le magasin installé par le projet à Sucre. 
La   grande réussite du projet est d’avoir combiné développement économique et développement esthétique. Les tisserandes ne cherchent pas à s’adapter au goût des acheteurs mais au contraire affirment les caractéristiques originales de leurs styles.