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Projet de développement 

C’est seulement depuis la réforme agraire de 1952 qu’à été aboli le servage et que des droits ont été rendus aux Indigènes (440 ans après la colonisation !).Les ethnies boliviennes ont alors compris qu’il fallait s’organiser pour faire face à la minorité de blancs et de métis qui contrôle le pays et les exploite. Un processus s’est installé à partir de 1952 (après de longues et nombreuses luttes populaires) avec en plus de la réforme agraire, le suffrage universel et l’enseignement obligatoire. Le gouvernement est maintenant obligé de voter des lois en faveur des peuples indigènes mais ces derniers ne sont souvent pas tenus au courant des nouvelles décisions et des possibilités qu’ils ont.
De nombreuses communautés sont endettées  suite aux projets « d’aide » proposés ou plutôt imposés par le gouvernement et qui ont rendu les groupes dépendants. On leur a imposé la monoculture et des modes de vie et de travailler la terre en totale inadéquation avec leurs pratiques ancestrales. On les a obligé a utiliser une semence unique, la pomme de terre Hollandaise qui ne se conserve pas comme se conservaient les 200 sortes que possédaient les indigènes et qu’ils choisissaient en fonction des sols et des conditions climatiques. 
C’est pour cette raison que CENDA travaille à Raquaypampa avec une communauté d’Indiens Quechuas. L’aventure a commencé en 1990 et son but ultime est de développer les ressources culturelles et l’indépendance des communes. L’équipe de CENDA est composée de 22 professionnels dans divers domaines (enseignement, économie, sociologie, anthropologie, etc…)et appuie 22 communes soit 13'500 personnes. L’équipe fait une fois par mois 5 heures de jeep pour se rendre dans les communautés et enseigner l’espagnol, le but étant de permettre aux Indigènes d’accéder aux lois qui sont faites pour eux et de revendiquer leurs droits, en particulier des droits sur les terres qui leur ont été enlevées. Mais l’enseignement ne se limite pas à l’espagnol, CENDA propose un enseignement qui s’enracine dans des problèmes concrets que rencontrent les indigènes et ce sont ces derniers qui apportent la matière qui va être travaillée en cours. Donc difficile de planifier à l’avance, ce qui est courant en Amérique Latine ! Le point fort de la démarche de CENDA est de mettre l’accent sur le fait que les communautés ont une part active a prendre dans leur développement mais aussi que leurs cultures ancestrales sont riches et valent la peine d’être perpétuées.