Discrimination
En nous fondant sur la charte des droits de l'Homme, nous pouvons établir que :

"Toute personne a droit à la reconnaissance et à l'exercice, en pleine égalité, des droits et libertés de la personne, sans distinction, exclusion ou préférence fondée sur la race, la couleur, le sexe, la grossesse, l'orientation sexuelle, l'état civil, l'âge sauf dans la mesure prévue par la loi, la religion, les convictions politiques, la langue, l'origine ethnique ou nationale, la condition sociale, le handicap ou l'utilisation d'un moyen pour pallier ce handicap".
La discrimination est donc bien le fait de distinguer un groupe parmi un autre et de lui restreindre ses droits. La psychologie sociale s'est beaucoup intéressée à ce propos et a multiplié les expériences pour essayer de mieux comprendre ses mécanismes. La discrimination concerne plusieurs secteurs comme le travail, la race ou le sexe.
La psychologie sociale considère les stéréotypes comme la perception d'une correspondance entre l'appartenance à un groupe et la possession de certaines caractéristiques conduisant à des représentations qui justifient les comportements que le groupe dominant veut garder envers le groupe dominé. La logique veut que nous manifestions habituellement un favoritisme envers notre groupe d'appartenance et donc une discrimination envers les groupes étrangers.

La psychologie sociale a réalisé de nombreux travaux sur ce processus. La plupart de ceux-ci démontrent que lorsque l'on crée une catégorisation (de personnes, de choses) cela entraîne une discrimination. Il existe donc bien un lien entre la représentation catégorisée et les attitudes (surestimation, sous-estimation). La thèse de Doise démontre que si l'on introduit une catégorisation de la représentation il y aura une discrimination dans les attitudes. L'inverse peut également se produire : selon que l'on attribue tel comportement on attribue en parallèle telle catégorie à ce comportement.


Que fait la communauté internationale à propos des femmes afghanes?

Voici 3 ans que le monde entier a eut véritablement connaissance de la situation dramatique des droits des femmes en Afghanistan avec comme point culminant, "la journée de la femme" du 8 mars 1998 qui leur était consacrée sous le slogan "Des fleurs pour les femmes de Kaboul". Trois années durant lesquelles la communauté internationale, aidée par plusieurs ONG (organisation non gouvernementale), s'est acharnée à faire reconnaître par le pouvoir en place, les talibans, ainsi qu'aux différents pays du monde, que les femmes afghanes figuraient parmi les plus discriminées de notre planète.

Bruxelles, le 3 mars 2000 (Agence Europe) - En adoptant à l'unanimité le rapport de la libérale suédoise Cecilia Malmström, la commission des Affaires étrangères du Parlement européen réclame une approche stratégique de la politique de l'Union européenne dans le domaine des
droits de l'homme. Le rapport condamne la "violence traditionnelle" et notamment la ségrégation entre les sexes en Afghanistan et les "meurtres d'honneur", et aborde aussi les problèmes de la violence conjugale, du trafic d'êtres humains et des mutilations sexuelles. Un amendement de compromis sur le droit d'asile des femmes victimes de discriminations et de violences systématiques a été adopté à une large majorité. D'autres recommandations portent sur la peine de mort, la liberté de la presse, les persécutions religieuses et la torture.

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