Qu'est-ce que le profilage? Le profil du profileur Méthodes & Techniques Lexique Bibliographie & Liens

 
Le profilage au cinéma:

 
          Les médias contemporains mettent aujourd'hui en avant le sexe, la violence, le pouvoir, l'argent... Il suffit, pour comprendre, de regarder les séries télévisées ou les films qui sortent au cinéma. La mode à l'heure actuelle est aux tueurs en série. Après les  gangsters, les pilleurs de banque, les terroristes et autres criminels, la mode est dans le multirécidivisme "rituel" et obscur donc terrifiant et excitant, à la limite du paranormal, comme dirait un certain agent spécial. Et place à Seven, Profiler, Le Collectionneur, The Cell, Bone Collector, Le Silence des Agneaux, Millénium...

          Il y a une sorte de facination pour les serial killers, une starisation des criminels multirécidivistes et incurables, sans doute parce que cela dépasse l'endentement des personnes dites "normales". C'est aussi le fait d'une popularisation du phénomène par les médias (cf. supra). La masse ne réalise pas le degré réel de l'horreur. Cependant, peu de gens pensent aux victimes et à leurs familles, à la souffrance qu'elles ont eu à endurer ou endurent encore...

          Mais les rôles de "profiler" sont assez loin de la réalité de ce métier.Traquer les serial  killers devient, selon les écrans, une activité passionnante, donnant l'impression de pénétrer l'âme de l'homme dans les confins de son subconscient , sans compter que la plupart des meurtres sont à caractère sexuel et sadique... Personne , pourtant, ne songe à  la souffrance et l'horreur qui en découlent.  Oui, la télévision et le cinéma banalisent la  violence et le meurtre, mais personne n'en conçoit l'atrocité tant qu'il n'est pas touché ou qu'il ne le vit pas en direct.


 
SEVEN

          Deux policiers ( Brad Pitt et Morgan Freeman) enquétent sur unserial-killer, qui reproduit les 7 péchés capitaux de la mythologie Catholique. On retrouve une œuvre aux idées dramatiques puissantes, dépeignant les travers d'une société violente et cynique. En ce sens, les motivations primaires du tueur  en série, qui rappelons-le choisis ses victimes et leur châtiment en fonction des sept péchés capitaux, sont beaucoup plus nobles que ses crimes ne les laissent pourtant croire. Plus troublant encore  que ses crimes est sa confession, alors qu'il explique ses gestes et les raisons pour lesquelles il les a commis. Une confession troublante parce qu'à travers le tueur il nous est alors possible de détecter un homme simple, auquel il nous est immanquablement  possible de nous identifier. Même le personnage de Morgan Freeman ressemble en plusieurs points à celui du meurtrier. Ce  sont deux hommes, désabusés de leur environnement, qui tentent pas différents moyens de rendre leur société meilleure. Et qui, parmi-nous, n'aurait pas cette ambition ? Le film de Fincher est puissant parce qu'il ne fait pas que s'attarder à une intrigue policière pourtant très efficace. Il est puissant parce qu'il s'attarde aussi aux motivations de ses personnages, ce qui est chose rare dans les films de ce genre.


 
PROFILER

        Psychologue, Samantha Waters vit isoléeavec sa fille. Spécialisée dans l'étude de meurtriers en série, la belle blonde s'est mise à dos l'un des plus cruels spécimens : Jack. Après le meurtre de son mari, elle décide donc de tout plaquer et de s'occuper de sa jeune fille, Chloe. Avec sa qualité rare de visualiser et de comprendre les rituels meurtriers, Sam va douloureusement manquer aux agences comme le FBI. Quelques années après sa retraite, la jeune femme est contactée par Bailey Malone, responsable d'une nouvelle agence : Violent Crimes Task Force. Cette institution poursuit les serial-killers et vient en aide aux autres organisations gouvernementales. Un temps sceptique, Sam reprend du  service, même si l'ombre de Jack continue de planer sur sa vie. Le VCTF profite donc des qualités de "profiler " de Sam (puis de Rachel Burke, nouvelle profiler à partir de la quatrième saison)pour mettre la main sur quelques déments, imprévisibles et dangereux…


 
LE COLLECTIONNEUR

        Le talent de Morgan Freemann apporte largement sa contribution à la qualité du film de Gary Fleder. Il interprète ici, un flic de Washington, docteur en psychologie, donc plein de cellules grises qui enquête sur la disparition de sa nièce, enlevée en Caroline du Nord par un mystérieux collectionneur. Régulièrement des jeunes filles aussi belles qu'intelligentes, étudiantes pour la plupart à l'Université de Durham, disparaissent. Il est aidé par une jeune médecin traumatisée (Ashley Judd, excellente dans ce rôle) qui a échappé de justesse à la mort.

Adapté d'un roman de James Patterson (Et tombent les filles), la version cinématographique du "collectionneur" se présente
comme un thriller plutôt bien construit dans la ligne et les ambiances troublantes du "Silence des agneaux" et de "Seven". Cette
intrigue-là mélange les approches, c'est machiavélique, inattendu, terrorisant avec des scènes nerveusement éprouvantes, riches en personnages et évidemment terrifiant.

Et le tueur-kidnappeur en série, dont le portrait est particulièrement tordu, ne sera démasqué qu'à la dernière minute.

GNGFH


THE CELL

Alors que le FBI est sur le point d'arrêter Carl Stargher, meurtrier en série, celui-ci tombe dans le coma profond. Tout espoir de localiser la cellule piégée dans laquelle il retient son ultime victime est désormais perdu. L'agent Peter Novak fait alors appel à Catherine Deane, psychologue ayant expérimenté un procédé thérapeutique qui permet de visiter les esprits de patients inconscients, pour ponger au cœur du mental déviant de Stargher. Mais dans cet univers de fantasmes, elle devient la nouvelle proie virtuelle de l'assassin…


BONE COLLECTOR

Lincoln Rhyme était, avant son accident, le meilleur criminologue de la police de New-York. Véritable  légende mais bléssé lors d'une enquête il est aujourd'hui tétraplégique et n'a plus qu'une envie :  mourir.  C'est alors qu'un effroyable crime est commis. Premier d'une longue série... Après avoir consulté les photos et les éléments de ce crime étrange et sanguinaire, Rhyme accepte de reprendre du service.  C'est Amélia Donaghy, jeune recrue ayant découvert le premier crime, qui deviendra son double dans cette enquête insolite. Elle deviendra ses yeux et son corps. Mais les crimes se poursuivent et le meurtrier prend un malin plaisir à brouiller les pistes. Une course contre la montre s'enclenche alors où finesse et ruse devront rivaliser avec l'esprit  machiavélique du meurtrier. Personne n'est plus alors à l'abri... 

Adapté du roman de Jeffery Deaver ce thriller nous entraine sur les traces d'un des métiers les moins connus de ce milieu. Le déroulement de l'intrigue se fait d'un point de vue inédit et selon une méthode neuve. Le fait que le policier soit criminologue ajoute une dimension à l'histoire et le héros
      ne ressemble à aucun des personnages classiques du genre.


        LE SILENCE DES AGNEAUX

Un meurtrier surnommé "Buffalo Bill" signe une série de meurtres. Il écorche ses victimes, toutes des femmes, après
les avoir tuées. Le futur agent du FBI Clarice Starling est chargée de retrouver le maniaque en demandant l'aide d'un
psychopathe, Hannibal Lector, ancien psychologue, qui lui mangeait ses victimes. Elle doit pénétrer dans le monde de cet
homme pour retrouver Buffalo Bill. Hannibal va peu à peu lui fournir les éléments du puzzle qui lui permettront finalement de
trouver le meurtrier.


 
 
             MILLENIUM

            Ancien agent du FBI, Franck Black s'installe à Seattle avec sa famille. Fatigué par dix ans d'enquêtes à Washington DC, Franck veut s'occuper de sa femme, médecin et de sa petite fille, Jordan. Mais Franck possède un don unique. Il peut voir les agissements et les pensées des tueurs en série. Ce talent rare va l'amener à rentrer en contact avec un étrange groupuscule, Millennium. Cet organisme secret lutte contre le crime et prépare le Monde à affronter les pires prévisions prévues pour le nouveau millénaire De serial-killers en démons, le monde de Franck Black va devenir de plus en plus dangereux, de plus enplus ambigu.