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Introduction
Notions clés


Les différents contextes dans lesquels s'exprime l'agressivité:
 
Hiérarchie
Mère-petit
Défense territoriale
Inter-clans
Prédateurs


Modes d'expression de l'agressivité et inhibition:


Les armes
"La présentation"
Inhibitions

Résumé
Bibliographie
Liens

 


 
Résumé

 
 
Nous avons vu les différents comportements que peuvent avoir les singes entre-eux, envers les autres, envers les prédateurs. 

Premièrement tous les comportements qui ont été discutés sont de nature relativement complexe, et il est difficile d’examiner tous les stimuli qui les génèrent.
Il y a donc toutes sortes d’agressivités différentes, exercées par divers membres de la communauté, et un ensemble de règles régit la plupart du temps ces mécanismes agressifs et défensifs. Il faut relever que chez les primates, l’agression est le plus fréquemment utilisée en tant que menace permettant de garder son statut dans la hiérarchie ou tout simplement dans le but de préserver la communauté et les règles de base qui la régissent.

De plus, les attaques physiques se concluent machinalement par la fuite, les luttes jusqu’à la mort étant quasiment inexistantes. Une question importante à se poser, est celle de savoir si la fuite peut être considérée comme un véritable mécanisme de défense, mais une défense étant par définition un moyen de protection de l’individu, il paraît donc évident que c’est justement un tel mécanisme et peut-être même le plus intelligent dans certains cas.

De nombreux réducteurs d’agressivité jouent un rôle fondamental au sein d’une communauté de primates (comme la présentation ou la protection d’un petit par une position inhibitrice de violence des mères), c’est certainement une des raisons importantes pour laquelle une hiérarchie fonctionne bien.

Nous avons également constaté qu’il y a divers degrés d’agressivité (exemple des clans qui se battent et finissent par se liguer contre une menace ou un ennemi commun), ressentis dans des situations parfois paradoxales, mais ayant toujours la fonction de servir au mieux la hiérarchie.

Pour terminer, nous pourrions peut-être nous demander si de tels mécanismes existent chez l’homme et de quelle manière les inhibitions d’agressivité s’exercent-elles chez nous autres humains.
L’aboutissement de cette interrogation pourrait d’ailleurs nous faire sourire et nous surprendre.